Des artistes linograveur.se.s en herbe, de toutes générations, ont poussé en ce printemps sur le Haut-Lignon grâce à un dispositif impulsé par la communauté de communes.

Dans le cadre de la résidence de création "Que ma joie demeure", l'illustratrice Evelyne Mary a été sollicitée pour faire découvrir sa pratique, la linogravure, qui est l'une des ses techniques de travail de prédilection.

Jean Giono, premier émoi littéraire

Elle avait répondu avec beaucoup d'enthousiasme à l'invitation, Jean Giono ayant été un de ses premiers émois littéraires. C'est notamment la figure d'Antoine, le cerf mi-bête mi-homme qui a été source d'inspiration pour la création de matrices par l'artiste. Des matrices qui sont proposées pendant les ateliers scolaires et intergénérationnels de ce cycle.

Les gosses en première ligne

Les enfants des classes de CE de Saint-Jeures et du Chambon, à la suite des classes de Tence et du Mazet en mars dernier, se sont, à leur tour, frottés au travail de composition, d'encrage et de presse. Les enfants pratiquent avec beaucoup d'enthousiasme. Et la linogravure aurait suscité des vocations à Saint-Jeures...

Les anciens aussi

Des résidents de l'Ehpad Les Genêts, secondés par des enfants du centre de loisirs du Chambon se sont exercés à la linogravure mercredi après-midi. 

Vendredi après-midi, ce sont les pensionnaires de la Résidence du Lizieux  au Mazet-Saint-Voy qui, à leur tour, ont bénéficié de la présentation très pédagogique de la technique et de la bienveillance de Evelyne Mary lors de la réalisation des gravures.

En famille

Samedi matin, des couples parents-enfants ont découvert le procédé. Dans ces conditions de confort et d'encadrement, il a été possible de graver le linoléum (le matériau composé de poudre de bois et huile de lin support de la linogravure) avec des gouges pour créer des matrices originales et imprimer le tout sur place.