Mercredi soir, la médiathèque de Tence était pleine pour découvrir l'univers artistique de Tom Philibert, alias Lémofil, tout autant poète que rappeur.

Dans la salle, Lémofil retrouvait beaucoup de visages familiers, de la famille, des amis. Originaire du Chambon-sur-Lignon, aujourd'hui étudiant sur Paris, le jeune homme de 22 ans vient de sortir son premier EP avec 5 titres.

Autant rappeur, slameur que poète

Fils d'enseignants, Tom se montre très attaché aux textes et s'est forgé sur les scènes slam. "Je m’inspire autant de la poésie de Rimbaud et Césaire que des lyrics des rappeurs comme Dinos et Disiz", raconte Lémofil qui a d’ailleurs sorti une série de reprises mêlant les deux disciplines, intitulées les Poéraps.

D'abord sous forme de conférence ce mercredi à Tence pour raconter son parcours, son chemin, sa formation, il a dans un second temps présenté les chansons de son EP sorti en décembre. "Je n’écris pas pour le garder pour moi. La musique ça se partage", reconnaît-il volontiers.

Les bras, les mains... et la voix

Ainsi, accompagné par le studio 22db et surtout par son beatmaker et pianiste Martin Vigne, rencontré dans une scène ouverte, Social Bar, il présente son premier projet personnel. Les textes sont fournis, puissants. Sur scène, les bras et les mains s'expriment autant que la voix. Sans aller chercher davantage les influences, Lémofil livre ses émotions et se dévoile.

Au Mazet en février

Pour continuer à le découvrir, il sera de retour sur le Haut-Lignon le 26 février pour une participation au Calibert au Mazet-Saint-Voy sur le travail collectif autour de Jean Giono.

Lémofil - "Ceux qui restent"