Des représentantes de parents inquiètes pour les droits des enfants et des familles dans la gestion du Covid ont rencontré le principal du collège public à Tence.
Des parents du collège public de Tence ont rencontré lundi soir le principal Dominique André pour lui exprimer leurs inquiétudes relatives à la gestion actuelle au collège en lien avec le Covid.
4 familles intéressées par la vaccination
Leur première préoccupation concernait le sondage, distribué dès le lendemain de la rentrée, invitant les familles à manifester leur intérêt pour la vaccination des enfants, comme c'est le cas dans tous les établissements scolaires en Haute-Loire. "Bien que soi-disant "anonyme", le formulaire demandait d'indiquer l'identité des enfants et des familles", indiquent les mamans, satisfaites d'apprendre qu'il n'y aurait pas de centre de vaccination à Tence pour les élèves puisque quatre enfants étaient concernés selon ce sondage.
Règles sur le port du masque
En second lieu, a été abordée la question des avenants à la fiche d'infirmerie précisant que les parents s'opposent à toute intervention sur les enfants en lien avec la COVID (test, vaccin...). Les mamans ont demandé un récépissé. Le principal leur aurait indiqué qu'il n'est pas habilité, selon les services juridiques, à le fournir.
"On a rappelé qu'il était illégal de questionner les enfants sur leur statut de vaccination", ajoutent encore les mères de famille.
Quant au port du masque, elles ont demandé au principal de clarifier auprès des enfants que le masque n'était pas requis durant la récréation.
Elles menacent de retirer leurs enfants en cas de vaccination
"Et le protocole sanitaire-niveau 2 actuellement en vigueur est discriminatoire puisqu'il obligera les enfants cas contact non vaccinés à rester chez eux alors que les élèves contacts vaccinés pourront poursuivre les cours en présentiel." Les représentantes des parents ont indiqué qu'il y aurait une grève en cas de discrimination et que les enfants seraient retirés de l'école si la "vaccination" devenait obligatoire.
Contacté pour obtenir son regard sur cet échange et les sujets abordés, le principal du collège a indiqué qu'il ne souhaitait pas s'exprimer.
