Avec un foncier bâti largement au-dessus de la moyenne nationale, la municipalité promet de baisser cette taxe dans les années à venir, à condition de trouver des économies pour augmenter les capacités d'auto-financement.

Pour 2021, les taux des impôts locaux sont les mêmes avec 30,81 % sur le foncier bâti, 121 % sur le foncier non bâti. Il n'y aura pas de taxe d'habitation et la part départementale du foncier bâti revient à la commune, soit 21,90 %. Pour le contribuable, cela ne change rien.

Un foncier bâti élevé au Chambon

Le taux du foncier bâti sera ainsi de 52,71 % en 2021, bien au-dessus de la moyenne nationale (43,52 %) et même départementale (41,75 %). "Le plafond est à 108 %", fait remarquer le maire. Il y a encore de la marge. Mais l'objectif municipal est de baisser ce taux d'imposition. Cela passera par des recherches d'économies pour augmenter l'auto-financement. Et ainsi se passer (en partie) de l'impôt local. "Un point, c'est 30 000 €. Si on fait 100 000 € d'auto-financement en plus, cela représente environ 3 points sur l'impôt."

Les résidences secondaires gardent la taxe d'habitation

Quant à la taxe d'habitation, oui, elle disparaît pour les résidences principales, mais pas pour les résidences secondaires. Et Le Chambon regorge de résidences secondaires. La commune compte 1000 résidences principales, 700 résidences secondaires et 600 logements autres (gîtes, petite location...).

Revoir les bases

L'autre cheval de bataille de la mairie concerne les bases, soit la classification de chaque habitation. Les dernières bases datent de 1974 et n'ont pas été révisées depuis. "J'ai reçu de la direction des finances publiques la liste de ce que j'appelle les taudis, soit classés de 6 à 8. Le but est de rechercher l'équité fiscale."