jeudi, 23 avril 2020 22:15

Le rallye automobile du Haut-Lignon abandonne son édition 2020

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Le 31e Rallye national du Haut-Lignon, organisé du 18 au 20 septembre par l'ASA Haute Vallée de la Loire et le Team Auto Sport du Haut-Lignon n'aura pas lieu en 2020. Les organisateurs lèvent le pied, faute de visibilité suffisante autour de la crise du coronavirus.

La décision a été prise à l'unanimité par le Team Auto Sport du Haut-Lignon. A cinq mois de l'événement, l'association qui porte le rallye automobile du Haut-Lignon joue la carte de la prudence et préfère annuler l'édition 2020. Elle ne déposera pas de dossier devant la Fédération ni à la préfecture.

Les partenaires financiers souffrent

Plusieurs raisons ont guidé l'association présidée par Guy Patouillard. "Il faut beaucoup de temps et d'argent pour organiser cette course. Et aujourd'hui, on est dans le flou, il y a trop d'incertitudes. J'aimerais me réveiller un matin et qu'on me dise que ce virus, c'était un mauvais rêve."

Question argent, l'organisateur s'appuie sur des partenaires, des entreprises, des commerces. "Après une telle période, je me vois mal aller les démarcher. Je crois que ce n'est pas le moment d'aller les solliciter."

La sollicitation des secours a pesé

Bon nombre de courses automobiles s'annulent ou se reportent. La FFSA a déjà annoncé qu'il n'y aurait pas de finales cette année. Si les pilotes prennent leur licence, vont-ils la prendre pour faire deux rallyes ?"

Au-delà des aspects financiers, le Team Auto Sport souhaite aussi alléger les sollicitations des soignants. "Les bougies et les applaudissements, c'est bien, mais ça ne doit pas s'arrêter là. On sollicite les secours. J'espère qu'en septembre, tout sera fini et que les soignants pourront se reposer. Le rallye, ce n'est qu'un amusement."

La première annulation dès la première année

Ce sera la deuxième fois que le rallye du Haut-Lignon est annulé. La première fois, c'était la première édition... en 1989. De nouvelles directives avaient fait augmenté le coût d'intervention de la gendarmerie, à 130 000 francs. Cette fois-ci, c'est un virus qui conduit l'organisation à lever le pied. "Peut-être qu'en septembre, on dira qu'on a eu tort. Mais tant pis. A un moment donné, il faut savoir dire stop."

Dernière modification le jeudi, 23 avril 2020 22:39

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