samedi, 19 octobre 2019 10:59

Une belle affluence pour le ciné-débat "Au nom de la terre" au Chambon

Vendredi, les spectateurs étaient bien au rendez-vous du cinéma du Chambon-sur-Lignon pour la diffusion du drame « Au nom de la terre » d’Edouard Bergeon, prolongé d'un débat.

"Au nom de la terre", ce long-métrage poignant inspiré de la tragédie qu'a vécu le réalisateur à travers le destin de son propre père décédé en 1999, fait mouche. Sur un territoire où l'agriculture était un marqueur fort durant des générations, et constitue encore un pan conséquent de l'économie, le sujet touche comme un évidence. Le personnage, incarné par le comédien populaire Guillaume Canet, restitue les étapes, d'espoir en désespoir, marquant le quotidien d'une partie du monde paysan de ces quarante dernières années.


Une spirale infernale

Endettement surréaliste, mécanisation à outrance, oubli des valeurs de respect de l'animal, de la terre, des hommes qui la travaillent, au bénéfice d'un agro business capitaliste galopant, avide de profit à court terme, quitte à liquider les êtres et l'environnement sans état d'âme... la spirale infernale est toujours à l’œuvre.


Henry Jouve en invité

Alain Déléage avait convié Henry Jouve pour animer le débat. Cette figure familière du Plateau, élu de Saint-Agrève, éleveur de vaches allaitantes Aubrac, est fort d'expériences dans le syndicalisme agricole, la protection sociale, les relations institutionnelles internationales et de coopération au développement.

Le film "Au nom de la terre" est programmé ce samedi 19 octobre à 17 heures et 20 h 45, lundi 21 octobre à 17 heures.


Ciné-débat le 26 octobre sur la radio-activité

Le sujet, très sensible également, touche à l'insécurité nucléaire. Samedi 26 octobre, à 20 h 45, un documentaire « Invisibles retombées » qui traite des retombées de la radio-activité sur les populations.

On sait que compte-tenu de son parc nucléaire vieillissant, la France, est particulièrement concernée par les risques nucléaires. Et, comme cela s'est encore vérifié après l'incendie à Rouen d'une usine manipulant des substances extrêmement dangereuses, on constate que les pouvoirs publics rechignent à livrer toutes les informations, minimisant volontiers les conséquences sur les populations.

Le débat sera assuré par Bruno Chareyron ingénieur en physique nucléaire directeur du laboratoire de la CRIIRAD (Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité). Il a conduit des missions sur des sites contaminés et notamment au Japon.

 

Dernière modification le samedi, 19 octobre 2019 11:31

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