Beaucoup de monde a participé vendredi à la bibliothèque à la conférence de Dominique Roux, inspecteur général honoraire de mathématiques.

Malgré quelques déboires techniques empêchant le visionnage d’un montage qui aurait illustré son propos, Dominique Roux a su « rebondir » et captiver son auditoire en maniant à la fois rigueur scientifique et humour.

Le nombre d’or remonte à la nuit des temps et fut appelé par les Grecs « division en extrême et moyenne raison ». Il fut étudié au Moyen Age par Fibonacci, puis par l’astronome Kepler qui le qualifia de « sectio divina », de « joyau de la géométrie.

Il est également présent dans la nature. Les nombres des spirales comptées dans un sens puis dans l’autre sur la pomme de pin,  sur la marguerite ou le tournesol, sont toujours deux termes consécutifs de la suite de Fibonacci.

De tous temps, le nombre d’or a été considéré comme étant le nombre de l’harmonie, celui qui donne les proportions les plus esthétiques. Employé par de nombreux peintres, par les architectes, on le retrouve dans les pyramides d’Egypte, dans les temples grecs et tout près d’ici dans les 5 églises majeures d’Auvergne.

Il s’agissait de la deuxième conférence de Dominique Roux à la bibliothèque. On se souvient de celle de l’été 2018 sur Alexander Grothendieck qui avait eu également beaucoup de succès.