Dans une émission du soir de Fun Radio, l'association de pêche de Tence-Montfaucon en a pris pour son grade. Les bénévoles se disent choqués par ce qu'ils présentent comme une "infox".

Sur les réseaux sociaux, les mésaventures de l'AAPPMA de Tence-Montfaucon ne sont pas passées inaperçues. Une voiture dans l'eau, des poissons morts, et quelques pêcheurs mécontents.

Notamment un qui avait fait un long déplacement pour rentrer bredouille. Il l'a fait savoir sur les réseaux sociaux et l'information est remontée jusqu'aux oreilles des deux présentatrices de l'émission "Marion et Anne-So - Le Night Show" diffusée chaque soir sur l'antenne de Fun Radio.

Sauf que pour les bénévoles de l'AAPPMA, la version donnée s'apparente davantage à "une fake news". Evoquant "le coup de gueule contre un concours de pêche" d'un participant, un des deux animatrices dresse un tableau affligeant. "Tout le monde a terminé bourré, à base de voiture dans l'étang. Le président a fini dans l'étang. Tout le monde vomissait partout, c'était un carnage". Sa camarade de micro enchaîne : "Et surtout l'organisateur n'avait mis que des truites mortes."

La version de l'AAPPMA

Si Tence n'est pas cité, les bénévoles de l'AAPPMA se sont sentis visés. Et blessés. Car pour eux, ce n'est pas la situation qu'ils ont connue. René Gaillard, vice-président, raconte. "Il y a eu très tôt l'incident d'un frein à main oublié par un bénévole qui précipita sa voiture dans la pente menant à l'étang. Le véhicule resta sous l'eau jusqu'au soir où il fut récupéré heureusement sans polluer. Il y a eu ensuite la livraison à 7 heures par le pisciculteur de truites fraîches sorties d'une eau à 13 °C et remises dans l'étang, malheureusement surchauffé à 25 °C par la canicule. Le choc thermique trop élevé ne permit pas de survivre ou de mordre aux poissons immergés et force a été de constater lors de la première manche qu'aucune prise, ou presque, n'avait eu lieu. Après avoir servi les 200 repas, on annonça la fin du concours, le remboursement des inscriptions et l'autorisation pour ceux qui le désiraient de continuer à pêcher gratuitement. Cette succession d'incidents a déchaîné d'étranges interprétations sur les réseaux sociaux se transformant au fil du temps en "fake news" ridicules reprises sans vérifications par des radios périphériques."

Pour écouter l'extrait de l'émission, cliquez ici (à partir de 4'20)