samedi, 02 mars 2019 13:10

Ils veulent des coquelicots, pas du poison dans les champs

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Vendredi 1er mars, à l'initiative d'un collectif d'habitants du Haut-Lignon, un premier rassemblement a pris pour cadre Tence afin de relayer l'Appel des coquelicots.

Dans un contexte préoccupant où la consommation d’herbicides, de fongicides et d’insecticides ne faiblit pas dans les campagnes, et cela en dépit de plans de réduction engagés depuis dix ans, des citoyens se mobilisent.

L'emblème choisi est le coquelicot car c'est une fleur qui a quasiment disparu des champs à cause des herbicides employés de façon courante, en Haute-Loire comme ailleurs.

L'Appel des coquelicots est un mouvement national lancé à l'automne 2018 et dont l'objectif est de demander l'interdiction des pesticides de synthèse. "Les pesticides sont des poisons qui détruisent tout ce qui est vivant. Ils sont dans l’eau de pluie, dans la rosée du matin, dans le nectar des fleurs et l’estomac des abeilles, dans le cordon ombilical des nouveau-nés, dans le nid des oiseaux, dans le lait des mères, dans les pommes et les cerises. Les pesticides sont une tragédie pour la santé. Ils provoquent des cancers, des maladies de Parkinson, des troubles psychomoteurs chez les enfants, des infertilités, des malformations à la naissance."

Les participants ont décidé de se retrouver devant les mairies chaque premier vendredi du mois pendant 2 ans. Il y a eu 586 rassemblements ce 1er mars en France, dont quatre en Haute-Loire, à Aurec-sur-Loire, Langeac, Le Puy-en-Velay et Tence.

Une bonne trentaine de personnes ont participé à ce premier rassemblement sur le Haut-Lignon. L'objectif était de commencer à structurer la démarche et de passer un moment convivial.

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