A compter du 1er janvier 2018, Jean-Pierre et Babeth Delolme vont passer le témoin de leur bar-tabac-presse à leur fille, Marie, et son mari Simon Level. Le couple a plein de projets en tête.
L'un des deux derniers commerces du bourg de Saint-Jeures va changer de main tout en restant dans la même famille. La 4e génération de la famille Delolme va prendre les rênes de ce commerce centenaire.
Un commerce centenaire
Tout a commencé en 1916 en plein Première Guerre mondiale. Blessé de guerre, Joseph Delolme obtient le droit de tabac. Il installera son échoppe en plein bourg de Saint-Jeures. Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, à la fin des années 40, Joseph transmet l'affaire à son fils Jean-Claude et sa femme Augusta. Le couple, après avoir déménagé le commerce sur la route du Mazet (le bâtiment actuel) passera à son tour le témoin en 1980 à leur fils Jean-Pierre, également menuisier de métier, et sa femme Babeth.
Retour aux sources pour Marie Delolme
A l'heure de la retraite, ils ont reçu la sollicitation de leur fille, Marie, 37 ans, désireuse de revenir travailler dans la région. Depuis 2004, Marie, conseillère clientèle dans le transport, et son époux, Simon Level, responsable marketing, vivaient la semaine à Lyon et le week-end à Saint-Jeures. Pour leurs deux filles, âgées de 6 et 9 ans, ce changement de vie est un confort indéniable au quotidien.
Un projet de déménagement du commerce
Les nouveaux gérants vont officiellement reprendre l'affaire le 1er janvier. Marie, qui a grandi derrière le comptoir, et Simon veulent développer des projets. Comme celui de déménager le commerce en face, là où se trouve actuellement la cave Giraud. Un compromis de vente a été signé pour acheter un bâtiment qui permettra à la famille de s'installer et à l'activité de gagner en place, pour éventuellement accueillir un rayon épicerie.
De nouveaux services à venir
Le bar-tabac-presse restera ouvert 7 jours sur 7 (sauf le dimanche après-midi) avec des amplitudes d'ouverture élargis. Le lieu sera ouvert plus tôt le matin et plus tard le vendredi et le samedi. "Les jeunes sont demandeurs", évoque Simon.
Outre les jeux de grattage, les clients devraient prochainement pouvoir jouer au loto, à l'Euromillions et aux paris sportifs.
