Les traces du passage de la tornade dans la nuit de mercredi à jeudi commencent à disparaître. Depuis l'événement météorologique, une belle solidarité est en marche, notamment à l'égard de Guillaume et Pauline Descours à Saint-Jeures.
Ce lundi, comme vendredi dernier, Guillaume et Pauline Descours bénéficient d'une chaîne d'entraide pour les aider à surmonter la perte de leur maison, la blessure des bêtes et la destruction du matériel agricole et de hangars.
Une tornade dévastatrice
"Ça fait chaud au coeur. Ça rebooste. Je leur dis un grand merci", affirme Guillaume Descours, agriculteur à "Rioumazel" à la sortie de Saint-Jeures, route d'Yssingeaux. Le passage de la tornade a été dévastateur et le jeune couple tente de panser les plaies. Les experts ont déjà fait un état des lieux. Les artisans défilent pour réaliser des devis sur la maison qui sera à refaire, quatre ans après l'installation du foyer.
Les vaches traumatisées
Trois immenses bennes ont déjà été remplies dans la cour de la ferme où vit Guillaume et Pauline Descours, leurs deux filles, et la mère de Guillaume. Le travail de déblaiement se poursuit. La reconstruction prendra des mois, des années pour effacer le passage d'une tornade qui n'aura duré que quelques secondes.
L'état de santé des animaux est préoccupant selon l'éleveur. "Des vaches sont blessées. La plupart sont traumatisées et stressées. Ça leur a coupé le lait. Une vache a été éventrée, une autre a la colonne touchée, une autre c'est un rein, une dernière la mâchoire."
Un élan de solidarité incroyable
Si la mésaventure de la famille Descours a attiré des curieux, elle a aussi fait naître un bel élan de solidarité autour de leur cas. Vendredi, d'anciens collègues de Guillaume des services techniques du Chambon-sur-Lignon sont venus donner de leur temps pour nettoyer. Des inconnus se sont arrêtés pour donner un coup de main.
Ce lundi, une dizaine d'agents de la commune du Chambon étaient de retour ainsi que des habitants du village et des agriculteurs du secteur, à l'initiative d'Olivier Valentin et Norbert Bonnefoy. Armés de leurs tronçonneuses, tracteurs et huile de coude, ils ont poursuivi le travail de nettoyage des arbres dévastés par le vent.
