Le samedi 7 janvier, en soirée, un homme avait été violemment pris à partie par quatre individus alors qu'il se trouvait à l'arrière d'un véhicule conduit par deux amies sur la commune de Retournac. Les gendarmes ont interpellé trois des quatre agresseurs présumés et les deux jeunes femmes. Les protagonistes ont entre 17 et 23 ans.

Les quatre hommes ont frappé leur victime, un homme d'une petite vingtaine d'années, à coups de barre de fer et de poings. La victime, qui semble être tombé dans un guet-apens, a réussi à mordre le doigt d'un de ses agresseurs jusqu'au sang. Ces derniers ont réussi à le sortir de la voiture et lui ont asséné, selon la victime, deux coups de couteau, un dans le coude et un second sur le flanc. Alors que la victime est à terre, les auteurs des violences lui dérobent son portable et sa sacoche. La victime entend alors ses agresseurs vouloir le séquestrer dans des caves. Ils continuent à lui asséner des coups alors qu'il se trouve sur la chaussée. La victime arrive à s'extraire et à monter dans la voiture des jeunes filles. Il leur demande d'accélérer et de quitter les lieux.

Une dette d'argent

Les investigations entreprises par les militaires de la brigade des recherches d'Yssingeaux, en co-saisine avec ceux de la COB de Monistrol ont permis d'identifier 3 des 4 auteurs des violences et de mettre en exergue un lien dû à une dette d'argent en lien supposé avec des stupéfiants. Malgré les investigations poussées, le quatrième individu n'a pu être identifié.

Des interpellations ce lundi

Ce lundi 23 janvier, toujours dans le temps de la flagrance, une opération de police judiciaire a permis d'interpeller 3 des 4 auteurs présumés ainsi que les deux filles présentes dans le véhicule. Les deux auteurs principaux sont incarcérés. Les deux jeunes filles auraient reconnu une participation aux violences. La jeune fille majeure fait l'objet d'un contrôle judiciaire. Sa soeur mineure est convoquée devant le délégué du procureur de la République. Le dernier mis en cause, du fait de son état de santé, a été convoqué pour une audience collégiale en février au tribunal du Puy-en-Velay.