vendredi, 29 mai 2020 11:07

Incendie de l'entreprise d'informatique à Brives-Charensac : 5 jeunes interpellés

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Samedi 23 mai après-midi, un incendie détruisait une partie du bâtiment d'une entreprise d'informatique à Brives-Charensac. L'enquête a permis d'aboutir jusqu'à 5 jeunes qui ont été interpellés.

Illico, les investigations débutaient pour les enquêteurs de la sûreté urbaine. Le témoignage d'un promeneur ayant donné l'alerte était recueilli de même que celui du responsable de l'équipe de sapeurs-pompiers.

Les deux responsables des sociétés du site étaient également entendus, en l'occurrence une société prestataire de service pour le compte de l'État chargée d'instruire des demandes de cartes grises ainsi qu'une société d'informatique. En 2014 déjà, un incendie avait eu lieu sur ce site.


A partir d'un container poubelle

Les enquêteurs s'orientaient sur la piste criminelle notamment en raison d'un container poubelle qui était manquant et susceptible d'avoir été incendié pour se propager ensuite au bâtiment.

Les investigations se poursuivaient en particulier par des recherches et exploitations de vidéo-protection, des bornages téléphoniques, sans oublier l'enquête de voisinage.

Ce travail soutenu permettait d'interpeller jeudi cinq jeunes, quatre filles et un garçon. Le garçon est né en 2002, 3 filles en 2004 et une en 2005.

L'ensemble des protagonistes, par ailleurs inconnu des services de police reconnaissait les faits.

Ils indiquaient qu'un container poubelle avait bien été incendié par certains du groupe et positionné contre un mur du bâtiment, pendant que d'autres faisaient le guet. Les flammes gagnaient ainsi rapidement la toiture. 


Des vidéos tournées durant leur méfait

Aucun des mis en causes ne connaissait les deux sociétés victimes. "La commission de ces faits est à mettre sur le compte du désœuvrement, de l'irresponsabilité et l'indicible bêtise de leurs auteur", développe le commandant de police.

Le préjudice matériel atteindra sans aucun doute plusieurs dizaines de milliers d'euros.

L'exploitation des téléphones des filles permettait par ailleurs de récupérer les vidéos tournées sur le lieu des faits. A l'issue de leur mesure  de garde à vue les adolescents ont été remis à leur civilement responsable.

Ils seront reçus ultérieurement par le juge des enfants aux fins d'être mise en examen pour dégradations volontaires de biens par incendie.

 

Dernière modification le vendredi, 29 mai 2020 11:20

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