lundi, 20 janvier 2020 19:07

Un artisan roué de coups sur le chantier de la gendarmerie de Bas-Monistrol

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Le gérant de l'entreprise sigolénoise Pépier-Charrel affirme avoir été roué de coups par trois ouvriers d'une autre entreprise sur le chantier de la gendarmerie de Bas-Monistrol.

Les faits se sont déroulés jeudi à l'heure du déjeuner. Cédric Pepier, cogérant de l'entreprise de plâtrerie et peinture Pepier-Charrel de Sainte-Sigolène, se rend sur le chantier. Avec son salarié, il fait le tour des bâtiments pour faire un point sur les travaux en cours. Dans une habitation, un différend est apparu entre l'artisan et trois ouvriers d'une entreprise de menuiserie, intervenant en tant que sous-traitant.

Un déchaînement de violence

"Ils ont fait une réflexion sur une pose de cadres qui nous concernait. Je leur ai répondu que c'était normal, c'était une demande spécifique de l'architecte."

Le ton est vite monté. "L'un m'a clairement dit qu'il allait me couper la tête avec une serpette. En deux temps trois mouvements, je me suis retrouvé au sol. Et ce fut un déluge de coups de poings et de pieds. Mon salarié a essayé de les retenir mais ne pouvait rien. J'ai brandi un marteau pour me défendre quand j'ai pu me relever et ça a recommencé, un vrai déchaînement de violence."

7 jours d'ITT

Les gendarmes sont intervenus pour entendre les deux parties, Cédric Pepier est allé aux urgences et le médecin lui a administré 7 jours d'ITT. Une plainte a été déposée. Les trois ouvriers ont été renvoyés du chantier.

"Bosser pour se faire taper dessus, non merci. Je n'avais jamais vu ça en 22 ans de carrière."

Pas de conséquence sur le chantier

Florian Chapuis, le président du Sigend, le syndicat mixte en charge du chantier pour les mairies de Bas et Monistrol, "la situation est réglée et il n'y aura aucun impact sur la fin du chantier".

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