Dans la nuit de samedi à dimanche, l'entreprise EGBTP Peyrard a été victime d'un cambrioleur. Alerté, le chef d'entreprise a permis l'arrestation d'un cambrioleur présumé à l'issue d'une folle course-poursuite entre Riotord et Saint-Etienne.

Il est 1 h 30 dans la nuit de samedi à dimanche quand Guy Peyrard, le patron d'EGBTP, et son gendre sont prévenus du déclenchement de l'alarme au sein de l'entreprise de maçonnerie située dans la zone de la Chavanna, à 1 km du bourg de Riotord.

Une course-poursuite sur les petites routes de campagne

Il ne faut que quelques minutes pour que les deux hommes arrivent chacun sur place. Guy Peyrard, qui est aussi le maire de Riotord, se retrouve alors nez à nez avec une Volkswagen break avec une personne à bord. Les deux hommes n'ont pas le temps de faire les présentations. Le cambrioleur présumé prend la fuite. Guy Peyrard, dans une Audi "A3" et son gendre, dans un Peugeot "Partner" prenne le fuyard en chasse.

Chargé à ras bord de cuivres et gros fils électriques, le cambrioleur prend tous les risques. Il roule à 110, 120 km/h sur les petites routes de campagne en direction de la Loire.

La police met en place un barrage

Alors que le gendre se porte à la hauteur de la Volkswagen sur le secteur de Marlhes, le conducteur donne un coup de volant, ce qui déclenchera l'airbag de l'utilitaire. Le gendre monte au côté de Guy Peyrard et les deux hommes retrouvent la trace de la voiture. Ils prennent attache avec la gendarmerie qui se met en relation avec la police de la Loire. Un barrage est mis en place au rond-point de la Digonnière à Saint-Etienne et le chauffard est interpellé par la brigade anti-criminalité. Il s'agit d'un homme d'une trentaine d'années, originaire de Roumanie.

Le fil de l'histoire raconté par les caméras

Les policiers retrouvent 400 m de cuivre et fils d'alimentation, volés dans un bungalow au sein d'EGBTP Peyrard. Sur les caméras de surveillance, Guy Peyrard a pu découvrir "4 ou 5 hommes dans deux voitures". "Ils ont découpé le grillage et ont fait main basse sur ces fils dans un vieux bungalow. C'est en forçant une porte de l'entrepôt que l'alarme s'est déclenchée. Je n'ai récupéré que la moitié de ce qui m'a été volé, découpé en petits morceaux."