jeudi, 28 novembre 2024 14:45

Un résident de l’Ehpad La Roseraie fait un vol en parapente

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Après une séance de kiné avec un ancien ami du Club des hommes oiseaux 43, Alain Ravoux résident à l'EHPAD La Roseraie à Rosières (atteint de la maladie d'Alzheimer depuis quelques années) a émis le souhait de voler à Sophie Allemand, aide médico-psychologique au sein du service.

Sophie a trouvé qu'Alain avait des étoiles plein les yeux et que ça lui tenait tellement à coeur qu'il fallait en accord avec ses enfants et l'équipe soignante lui offrir cette possibilité.

Après plusieurs mois, ce vol a pu se réaliser avec la coopération du Club des hommes oiseaux du 43, ses amis de longue date. Plusieurs d'entre eux sont venus assister à son vol ainsi que ses deux filles et Sophie.


Féru de sports à sensations

Alain était féru de sports à sensations. Mécanicien, dans sa jeunesse, il a fait l'assistance de coureurs locaux pour des rallyes automobiles. Plus tard, il fait du canoë puis du kayak, lui et son frère ont fabriqué leurs bateaux en résine et, en famille dès que le temps le permettait, ils allaient en Ardèche faire la fameuse descente qui dans les années 70 n'était pas une autoroute fluviale !


Ski, escalade...

Il a aussi dans ces années-là fait du ski de fond puis, encouragé par ses enfants, il s'est mis à faire du ski de descente et ne craignait pas les pentes très inclinées.

Ensuite, lorsque son fils s'inscrit au club d'escalade du Puy, c'est tout naturellement que lui aussi s'initie à cette discipline et s'y adonne souvent. Il a partagé son plaisir à grimper des parois avec ses enfants et petits-enfants. De l'escalade à la randonnée il n'y a qu'un pas qu'il franchit et avec son fils qui fait un peu d'alpinisme.

Voler comme les grands oiseaux

A l'âge de la retraite, Alain réalise son rêve d'enfant : voler comme les grands oiseaux. Il se rend sur les sites de décollage pour regarder les « hommes volants » et un jour franchit le pas et fait un vol en double. C'est convaincu qu'il s'empresse d'acquérir une voile et de prendre des cours.

A partir de ce moment-là il n'aura de cesse d'arpenter les zones de décollage de la Haute Loire ou d'ailleurs, pour voler. Il pouvait passer des heures à attendre que les conditions météo soient favorables.


La maladie s'est invitée dans sa vie

Mais, la maladie a interrompu cette vie avec cette sensation de liberté qu'il avait lorsqu'il volait.

Ses enfants se réjouissent : " Grâce au personnel de la Roseraie, et les membres du club de parapente de Haute-Loire, Alain a pu voler une nouvelle fois sous nos yeux, de l'AMP de la Roseraie et aussi grâce à la coopération de ses anciens compagnons de vol qui ont participé à ce vol."

Dernière modification le jeudi, 28 novembre 2024 15:26

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