Les trois syndicats représentés au Géant Casino (CFDT, FO et CGT) sont unis derrière un appel à la grève qui concerne une grande partie des salariés ce samedi à l'hypermarché de Vals-près-Le Puy.

Ce samedi, seules les caisses automatiques du Géant Casino sont ouvertes à Vals-près-Le Puy. La mise en rayon a été perturbée par la grève des salariés de l'hypermarché depuis 4 h 30. Ils ont décidé de stopper le travail ce samedi pour contester les conditions de travail. Selon les syndicats, la participation atteint plus de 90 % des 150 salariés.

21 personnels en moins depuis un an

Les grévistes font remonter 21 personnes en moins dans l'effectif, entre départs en retraite, licenciements et démissions. Et personne ne semble remplacé. A cela s'ajoute la mise en place de caisses automatiques. Huit caisses et bientôt douze… "Ce qui implique la suppression à plus ou moins long terme des emplois de caissiers(res)… et pour les clients l’obligation d’utiliser ce mode d’encaissement de gré ou de force."

Une enseigne à vendre ?

L'enseigne a supprimé le service de gardiennage depuis le début de l'année. "Cela génère du stress car personne ne peut intervenir en cas d’incivilité… et personne ne contrôle le port du masque pourtant en principe obligatoire."

"On flingue le chiffre d'affaires pour justifier les suppressions de postes. On sent bien que l'enseigne veut dégraisser pour vendre", critique le représentant de Force Ouvrière.

Les revendications des grévistes

Les revendications portent toutes sur le même thème : embauches pour pallier aux 21 départs depuis un an, arrêt des implantations de corners et de caisses automatiques, source de suppressions d’emplois, remise en place des gardiens pour assurer la sécurité sanitaire et du personnel, mise en place d’une stratégie commerciale pérenne, aussi bien au local qu’au national, avoir un interlocuteur en capacité de décider au niveau local.

La réaction de la direction

Le Groupe Casino, par la voix d'une chargée de communication, fait savoir que "le dialogue social est continu et ouvert avec le personnel. On va continuer sur cette bonne attitude". Quant aux revendications, "on n'y répond pas par voie de presse".