Avec 400 adhérents, l'Athlétic Club tourne à plein régime. Mais son président s'agace devant des locaux qu'il juge indigne de leur dynamisme.

Depuis plusieurs années, Rémi Lebègue, le président de l'Athlétic Club, est en contact avec les différentes municipalités. Mais le dirigeant ne voit rien venir. "Le club, qui existe depuis 40 ans, mérite de pouvoir pratiquer dans des conditions normales comme toutes les autres associations du bassin ponot. Pourtant les adhérents s'entrainent dans des conditions déplorables... La salle de musculation est un ancien « mille club » en préfabriqué construit en 1971 et rafraichi, qui tombe en ruines et n'est plus en état de permettre à des athlètes de s'entrainer normalement."

Le président continue : "Quant à la section sports de combat, elle utilise le gymnase municipal du Val-Vert qu'elle partage avec d'autres utilisateurs avec les difficultés que cela implique. Outre l'état calamiteux du gymnase, chaque jour, les karatékas et boxeurs du club doivent installer tout leur matériel en arrivant, sacs de frappe, ring, tatamis..."

"La municipalité qui nous met à disposition ces installations sportives est au courant de cette situation désastreuse, cela fait une quinzaine d'années qu'on nous promet une nouvelle salle plus grande, plus salubre et plus adaptée à nos besoins mais cela traine... Nous sommes une association pluridisciplinaire qui a fait ses preuves. Le club est obligé de refuser en partie en raison de l'exiguïté et de l'état des locaux. Nos adhérents commencent vraiment à s'impatienter, la situation est maintenant très urgente, c'est trop long. Ils ne comprennent pas pourquoi, après toutes ces années, ils ne peuvent pas, tout simplement, avoir les même installations que les autres associations. Et on veut rester dans le quartier du Val-Vert."