Les élus de Loire Semène regrettent aujourd'hui le choix d'être restés à la semaine des 4 jours et demi. Surtout depuis la fin des contrats aidés.

En juin, les élus de la communauté de communes de Loire Semène avaient été parmi les premiers à débattre de la question du maintien de la semaine d'école à 4 jours et demi ou le retour aux 4 jours. A l'époque, Frédéric Girodet, président, et ses collègues, avaient préféré jouer la carte de la prudence face aux incertitudes et le planning serré pour sa mise en oeuvre.

Arrêter les TAP le plus vite possible

Désormais, l'avis des élus d'Aurec-sur-Loire, Saint-Just-Malmont, Saint-Didier-en-Velay, La Séauve-sur-Semène, Saint-Victor-Malescours, Pont-Salomon et Saint-Ferréol-d'Auroure est tranché : ils veulent revenir à à 4 jours. "On va demander l'arrêt des TAP (Temps d'activités périscolaires, NDLR) le plus vite possible. On a signé jusqu'en juin 2018", indique Frédéric Girodet. "43 % des communes ont fait le bon choix parce que les règles du jeu ont changé entre juin et août."

Des conséquences sociales à prévoir

Quand il parle des règles du jeu, le président de Loire Semène fait allusion directement aux contrats aidés et leur non reconduction, sauf à quelques exceptions près. "Si on l'avait su en juin, on aurait peut-être pris une décision autre concernant les rythmes scolaires. C'est une mauvaise décision qui aura des conséquences sociales sur nos territoires."

Un CDD au lieu de deux contrats aidés

Les services de la communauté de communes ont fait les calculs : la perte sèche est de 385 000 euros sur une année pleine. La collectivité pense engager un CDD là où elle utilisait deux CAE. A chaque fois, la perte est de 4 000 euros. "Il va falloir faire preuve d'imagination pour faire de nouvelles économies alors qu'il n'y a plus grand-chose à dégraisser sur le mammouth. Il va falloir revoir la tarification, restructurer des services."