jeudi, 29 septembre 2022 17:45

Au lac de Devesset, des chercheurs et étudiants pour répondre au problème des cyanobactéries

|Patrick Marcaillou, président du Syndicat intercommunal de gestion du lac de Devesset|Florent Pigeon|Etienne Roche, maire de Devesset|Jean-Michel Eyraud, maire du Chambon-sur-Lignon|Michel Villemagne, maire de Saint-Agrève||| |Patrick Marcaillou, président du Syndicat intercommunal de gestion du lac de Devesset|Florent Pigeon|Etienne Roche, maire de Devesset|Jean-Michel Eyraud, maire du Chambon-sur-Lignon|Michel Villemagne, maire de Saint-Agrève||| ||||||||

Un site-atelier est créé au lac de Devesset. Il va permettre à des étudiants, doctorants et chercheurs de l'Université Jean-Monnet de Saint-Etienne de travailler sur les questions de la préservation de l'eau du lac et de son écosystème, altérée depuis plusieurs années par les cyanobactéries.

Cette initiative inédite doit permettre de régler le problème des cyanobactéries. "Avec les cyanobactéries, nous étions tous incompétents. Et on a appris qu'il n'y avait pas une mais plusieurs cyanobactéries", convient Jean-Michel Eyraud, maire du Chambon-sur-Lignon.

Le président de l'université est du Chambon-sur-Lignon

Un partenariat a pu être noué avec l'Université de Saint-Etienne dont le président Florent Pigeon dispose d'une maison au Chambon-sur-Lignon. Ce rapprochement se traduit par une convention entre le Syndicat intercommunal de gestion du lac de Devesset, présidé par Patrick Marcaillou dans lequel on retrouve les villages de Devesset, Saint-Agrève et Le Chambon-sur-Lignon, et l'Université Jean-Monnet à travers le laboratoire EVS-Isthme et l'IUT de Saint-Etienne.

Un lac artificiel créé dans les années 70

Ce partenariat va permettre à une vingtaine d'étudiants et chercheurs de travailler sur le lac de Devesset, lac artificiel créé dans les années 70 et d'une profondeur maximale de 11 mètres. Il recouvre une zone de 50 hectares constituée de tourbières, de bois et de quelques parcelles agricoles.

En 2020, en raison du réchauffement climatique et des apports d'azote et de phosphate liés à l'activité humaine, une prolifération de cyanobactéries avait été observée, représentant un danger pour la santé de l'homme et des êtres vivants du lac. Cela avait entraîné la fermeture du site et l'interdiction de baignade, des activités nautiques et de la pêche, impactant fortement l'économie touristique.

Une convention de 4 ans

Dès 2021, trois chercheures et un stagiaire de Master Gestion de l'environnement s'étaient penchés sur le sujet. Le partenariat va aujourd'hui plus loin avec la signature d'une convention de 4 ans qui prévoit la création d'un site-atelier destiné à accueillir des activités de formation et de recherche de l'université stéphanoise.

A terme, ces travaux doivent permettre aux collectivités de trouver des solutions pour prévenir ou endiguer la prolifération des cyanobactéries.

Dernière modification le vendredi, 30 septembre 2022 10:01

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