lundi, 27 juin 2022 07:56

Un second souffle pour l’Ecole du vent à Saint-Clément

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L’Ecole du vent avait fermé ses portes le 31 août 2021 après 15 ans de bons et loyaux services. A l’abri des regards, la belle s’est refait une beauté et a été entièrement repensée. Un nouveau parcours ouvert sur les peuples du vent du monde, plus artistique et scientifique et plus engageant pour le visiteur.

A ce nouveau projet, s’ajoute celui de l’auberge communale entièrement refaite à neuf, de nouveaux espaces pédagogiques pour l’Ecole du vent et d’une oeuvre d’art au coeur du village.

Un vent de renouveau souffle sur Saint-Clément

L’Ecole du vent a ouvert ses portes en 2007 en proposant au public une expérience singulière et immersive sur les traces du Peuple du vent. Avec une entrée thématique autour du vent et de l’envol et des contenus à la fois scientifiques, ethnographiques et imaginaires plaçant le site à la croisée de la culture, de l’environnement, du patrimoine et de la poésie, l’Ecole du vent s’est peu à peu construit une renommée unique en son genre…

De l’ancienne Ecole du vent, « il reste les quatre murs, le toit et cette patte indescriptible qui mêle sciences et poésie. Comme dans tous changement, nous prenons un risque, mais il fallait relancer une dynamique pour ne pas que le site tombe en désuétude. C’est aujourd’hui le bon moment. »

Une dimension scientifique renforcée

Le nouveau parcours fait toujours la part belle aux vents, d’ici et d’ailleurs et aux rêves d’envol, thèmes chers à l’Ecole du vent. Il s’est enrichi dans son contenu par une ouverture aux peuples du vent du monde : mais au fait comment vit-on avec le vent dans d’autres pays, d’autres continents ? Le peuple du vent de Saint-Clément y entre en résonnance avec d’autres cultures liées au vent.

Parmi les nouveautés, on note aussi une dimension scientifique renforcée bien que dissimulée dans les expériences et manipulations pour continuer « d’apprendre sans en avoir l’air ».

Un parcours plus engageant

La dimension sensible et artistique du vent a également été mise à l’honneur avec une oeuvre d'art dès l’extérieur pour aiguiser la curiosité, tandis que d’autres oeuvres sont à découvrir en intérieur, à l’image de l’oeuvre cinétique qui épouse la charpente et donne à la maison l’impression de voler dans les airs.

Enfin, le parcours se veut plus engageant, invitant le visiteur ici ou là à être acteur de ses découvertes, à se laisser surprendre, à se laisser émerveiller et même... à méditer.

De nouvelles salles pédagogiques

De nouvelles salles pédagogiques pour accueillir les groupes et les animations de l’Ecole du vent ont été créées en lieu et place de l’ancien gîte de l’auberge. Elles sont en service depuis le printemps 2022. Avec une capacité d’accueil de 100 enfants à la journée et après 15 années à accueillir à des groupes, ces salles ont été conçues spécialement pour les besoins du site. On y trouve une salle hors sac pour les pique-niques tirés du sac ou pour accueillir des animations ou spectacles. La grande salle est équipée en vidéoprojection et son. Deux salles d’activités permettent par ailleurs de mener des ateliers qu’ils soient à destination du grand public ou pour des groupes constitués (scolaires, colonie, centre de loisirs, etc.).

Le bâtiment de 200m2 abrite également des sanitaires et une douche, tandis qu’un espace de réserve pour le matériel pédagogique complète l’ensemble. Ces espaces peuvent être loués sur demande.

L’oeuvre anémos de Catherine Baas

Lorsque l’équipe de l’Ecole du vent a découvert le travail de Catherine Baas, il a résonné comme une évidence ! L’artiste se penche sur les questions environnementales et questionne notre rapport à la nature. Ses cabanes soufflées par le vent, donnent l'impression de faire partie prenante du paysage car elles laissent la nature reprendre ses droits, et pousser à travers les installations. L’artiste interroge ainsi le lien retrouvé avec la nature, la cohabitation entre l'homme et le paysage... Elle aime à interroger l’espace-temps avec un mouvement figé pour prendre le contrepied des images virtuelles qui nous envahissent.

Dans ses oeuvres, le mouvement est en suspens. Cette maison qui s’envole fait pour elle écho à la fois à l’imaginaire collectif et à la fable, tant elle peut renvoyer à l’univers d’Alice au pays des merveilles ou à celui des Trois petits cochons. Dans le même temps, elle questionne. de façon puissante le dérèglement climatique, les tempêtes, et les forces naturelles qui nous environnent.

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