mercredi, 17 novembre 2021 14:49

Des mycologues avertis réunis à Saint-Agrève

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Château Lacour à Saint-Agrève a accueilli les journées d'études mycologiques, le Plateau ardéchois se révélant un terrain d'aventures séduisant pour un mycologue.

Cela fera bientôt cinquante ans qu’un groupe informel de mycologues se retrouve à l’automne aux confins du Plateau ardéchois et de la Haute-Loire pour une semaine d’études.

Une aventure démarrée début 70

L’histoire commence au début des années 70 (73/74?) quand un hôtelier de Vallon-Pont-d’Arc propose à Maurice Rouvière, pharmacien à Vallon, un accueil à Saint-Cirgues-en-Montagne où il était aussi propriétaire de l’hôtel « Au Parfum des bois ». Le Plateau ardéchois en automne est un terrain d’aventure séduisant pour un mycologue. C’est avec Maurice Rouvière, Pierre Neville (qui fut professeur de la Faculté de Marseille) et des mycologues de ce qui deviendra la Société Mycologique de Provence que débutent ces rendez-vous. Depuis ce temps, à l’exception de 2020, millésime covidé, il n’y a pas eu d’interruption de ces rencontres à présent coordonnées par Francis Fouchier.


De Saint-Cirgues-en-Montagne au Chambon-sur-Lignon puis Saint-Agrève

On ne saurait citer tous les mycologues célèbres qui ont parcouru nos forêts, mais en se limitant à ceux dont un ouvrage doit être dans votre bibliothèque, on notera Marcel Bon et Pierre Roux (régional de l’étape) et en regardant côté Italien Massimo Candusso.
Au fil des évènements ces journées se sont transportées de Saint-Cirgues-en-Montagne au Chambon-sur-Lignon puis à Saint-Agrève au Bois Sauvage (alors propriété de la famille Lespinasse), et actuellement au Château Lacour.

Un inventaire précieux

L’intérêt de cette continuité est qu’elle s’inscrit dans un programme intitulé  MycoflAURA : « connaissance du patrimoine fongique en Auvergne-Rhône-Alpes ».

Cet inventaire piloté dans la région par la FMBDS (Fédération mycologique et botanique Dauphiné-Savoie) participe à la volonté de disposer d’une connaissance approfondie des espèces de champignons présents sur le territoire régional. Il faut donc recenser les espèces, les cartographier, puis analyser les données pour proposer, notamment, une liste patrimoniale adaptée à nos territoires avant qu’elle ne rejoigne la base de données nationale qui sert de référence aux chercheurs.

Souhaitons en ces temps d’incertitudes écologiques que cette source de savoirs reste longtemps alimentée.

Dernière modification le mercredi, 17 novembre 2021 15:03

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