Mardi soir, la municipalité de Saint-Agrève avait convié la population à une réunion publique traitant des réalisations et projets du moment.

La sécurisation des établissements scolaires

Le principal dossier concernait les aménagements destinés à sécuriser les abords du groupe scolaire. L'atout de Saint-Agrève est de disposer d'un pôle éducatif concentré sur un secteur resserré de la ville.

L'objectif est de sécuriser le cheminement des enfants, soit 139 collégiens, 122 écoliers en élémentaire et 67 en maternelle. La solution trouvée consiste à privilègier un cheminement piéton.

Un cheminement doux

Il s'agit plus exactement d'un "cheminement doux" selon la terminologie en usage qui permettra aux piétons et aux vélos sans moteur de circuler sur des voies jusqu'alors ouvertes aux véhicules. Des bornes amovibles seront positionnées de manière à permettre aux riverains, aux camions de livraisons de la cantine et aux secours de pouvoir l'emprunter.

Cette configuration devrait être limitée à la période scolaire. Durant les mois d'été, la circulation automobile pourrait être autorisée.

Cette décision se conjuguera avec la mise en service d'un nouveau parking en contrebas. Le maire Maurice Weiss souligne : "Après six mois de fonctionnement, on pourra revoir certaines choses si cela s'avère nécessaire. Rien n'est définitif."

La plate-forme de l'ancien gymnase

Les aménagements de la plate-forme de l'ancien gymnase ont été présentés. Outre le parking, trois espaces distincts se dessineront, l'un en stabilisé pour les boulistes, l'autre gravillonné pour les pétanqueurs, le troisième engazonné pour faciliter, notamment, la pratique de certaines disciplines comme le lancer de javelot. A signaler encore la création d'une fosse permettant le saut en longueur.

Le coût de ces aménagements est de 38 000 euros.

L'accueil des demandeurs d'asile

L'HUDA, qui a vu le jour en 2013, est devenu CADA (centre d'accueil des demandeurs d'asile). C'est-à-dire que la structure, toujours gérée par l'Entraide Pierre-Valdo, gagne en visibilité sur le long terme puisque l'agrément porte désormais sur quinze ans. Le nombre de personnes pouvant être accueillies reste fixé à 45 personnes.

Maurice Weiss a souligné : "le CADA ne coûte rien à la commune. La commune n'investit pas pour les demandeurs d'asile." Le maire rappelait également que ces demandeurs d'asile n'ont pas le droit de travailler.

La santé de l'hôpital de Moze

Maurice Weiss a fait le point sur le sujet dans le contexte d'une réunion l'après-midi concernant l'établissement hospitalier local. "Moze a traversé une période difficile. Toutefois une gestion plus serrée depuis un an devrait permettre un retour à l'équilibre pour 2018."

"Il reste la question de la restructuration indispensable pour offrir aux usagers des installations conformes à ce que l'on attend aujourd'hui. Cette réunion qui a mis autour de la table le conseil départemental, la Région, l'Agence régionale de santé, a permis une première approche d'un projet. Nous nous reverrons fin janvier pour faire le point. La volonté de dépasser cette étape difficile est bien là."

Henri Brottes, président du conseil d'administration de l'hôpital, abondait : "Le dialogue est bon avec l'ensemble des tutelles. Cette réunion a permis de mettre en évidence la volonté de tous d'aller de l'avant."

Et aussi

Le point sur la procédure de révision du PLU (plan local d'urbanisme) a été fait.

On a évoqué le beau centre socio-culturel rénové fort de ses 560 adhérents et la Maison des services au public (lire l'article sur l'inauguration ici).

Les travaux concernant l'éclairage public avec la 4e tranche de renouvellement des ballons fluorescents (un coût total de 160 000 euros) ont été signalés.

On a envisagé le réaménagement, en phase actuelle de pré-diagnostic, de la rue centrale avec un début des travaux à l'automne 2017 et la fin à la moitié de 2019.

L'inévitable question des ordures ménagères a été abordée en fin de réunion. A lire ici