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Menés 3-0 à la mi-temps, les Morganais ont réussi à revenir à 3-3 avant d'arracher le titre dans les prolongations contre Bains/Saint-Christophe.

Cette coupe, ils sont allés la chercher. Apathique en première période, Montregard a montré un tout autre visage ensuite. Bains/Saint-Christophe se croyait certainement sur un nuage après trois buts inscrits en première période. La victoire ne pouvait pas leur échapper. Et pourtant...

Mal positionnée, la défense morganaise se faisait surprendre dès la 4e minute par Yohan Gandeboeuf qui ouvrait le score du plat du pied (4e).

Si Montregard a raté le coche avec deux occasions d'égalisation de Thomas Girinon (7e) et Simon Pignal (8e), Bains/Saint-Christophe doublait la mise avec un but contre son camp de Guillaume Bouchet, venu tacler un centre de Gaëtan Delabre (10e). Et parce que tout souriait aux Bleus, promus en District 1, Olivier Maleysson, entré rapidement après la blessure de Carl Bonnaud, venait mettre sa tête dans la lucarne (23e).

3-0, la messe semblait dite. Dans le vestiaire, Didier Cursoux, pour son dernier match à la tête de cette équipe, tentait de les réveiller, affirmant qu'un but pouvait faire basculer le match.

Et c'est ce que les Rouges accomplissaient. L'impossible. Jocelyn Riou réduisait rapidement le score de la tête (48e), avant de doubler la mise en suivant une frappe de Thomas Fournel sur le poteau (70e).

Montregard était revigoré et Bains/Saint-Christophe totalement endormi. Si Raphaël Postal aurait pu doucher les espoirs de Montregard-Raucoules, sa frappe était trop croisée (75e).

Montregard repartait à l'attaque et égalisait. Incroyable. Le centre de Simon Pignal trouvait la tête de Quentin Vermare (78e).

Bains/Saint-Christophe ne se relèvera jamais. Dans les prolongations, Bertrand Chapelon offrait le but de la victoire d'une reprise de volée (110e).

MONTREGARD : 4

BAINS/SAINT-CHRISTOPHE : 3

Après prolongations

Buts pour Montregard : Jocelyn Riou (48e et 70e), Quentin Vermare (78e) et Bertrand Chapelon (110e).

Buts pour Bains/Saint-Christophe : Yohan Gandeboeuf (4e), Guillaume Bouchet (10e csc) et Olivier Maleysson (23e).

Montregard : Simon Cros (cap.), Thierry Bancel, Yacine Hissem, Clément Chaudier, Guillaume Bouchet, Pierre Fouvet, Thomas Fournel, Thomas Girinon, Jocelyn Riou, Simon Pignal, Bertrand Chapelon, Quentin Vermare, Julien Zussy, Nicolas Guérin.

Bains/Saint-Christophe : Benjamin Teyssier, Xavier Bruchet, Marlon Vignando, Benjamin Sicard, Noé Pages, Joanny Chambet (cap.), Nicolas Pierre Peytavin, Carl Bonnaud, Quentin Rousset, Yohan Gandeboeuf, Gaëtan Delabre, Olivier Maleysson, Raphaël Postal, Rémi Jean.

On connaîtra samedi soir le vainqueur de la Coupe Régis-Fay. Montregard et Bains/Saint-Christophe s'affrontent dans une finale où chaque formation aura son mot à dire. Coup d'envoi à 19 heures à Brives-Charensac.

Qui succèdera à Sainte-Sigolène, lauréat en 2016? Une chose est sûre : le prochain vainqueur écrira son nom pour la première fois au palmarès de la petite coupe départementale. Ni Montregard, ni Bains/Saint-Christophe n'a encore soulevé ce trophée.

Bains/Saint-Christophe veut conclure en beauté une première année de fusion qui a déjà été auréolée d'une montée en District 1 à la faveur de sa 2e place. Mais la coupe reste l'objectif numéro un du club. "Les joueurs s'étaient fixés sur cette coupe en début de saison", reconnaît l'entraîneur Stéphane Volle. "Le groupe est jeune, la moyenne d'âge est de 22 ans. On craignait cette première année d'existence, les joueurs se connaissaient peu. La mayonnaise a bien pris. Pour cette finale, c'est du 50-50."

L'arme de Bains/Saint-Christophe sera sa défense, très hermétique. Sept matches se sont conclus sans le moindre but encaissé.

Qui est favori ?

Montregard présente les mêmes caractéristiques défensives. Le club souhaite récupérer sa saison, terminée dans le ventre mou. "Le plus dur va être de choisir les joueurs. Ils sont tous motivés. C'est une finale, on y va pour la gagner et on aura au moins un bus. Bains/Saint-Christophe sera favori pour cette rencontre. Ils sont sur une dynamique, ils sont en confiance", estime Didier Cursoux, l'entraîneur de Montregard.

Les demi-finales de la Coupe Régis-Fay se jouent dimanche. Les footballeurs de Montregard et Beauzac se feront face pour une affiche prometteuse à 14 h 30 à Montregard.

Le combat paraît déséquilibré. Il ne faut pas s’y fier et le duel entre Montregard et Beauzac promet un combat serré.

Montregard se méfie

« On appréhende beaucoup ce match, admet Didier Cursoux, l’entraîneur de Montregard. Des trois autres équipes (Bains/Saint-Christophe, Vezezoux et Beauzac, NDLR), c’est celle qu’on craignait le plus. » Le coach de Montregard se souvient des confrontations contre les Verts la saison dernière en District 3, année de leur montée. « On a cravaché. On rencontre la meilleure équipe qui reste. Ils étaient dans une poule de championnat difficile. » Didier Cursoux a eu l’occasion d’aller les voir jouer contre Chirel en quart de finale. « Ils vont vite devant », estime-t-il encore alors qu’il devra se passer de Julien Jussy, Christophe Pouly et Ludovic Epalle, en week-end, Pierrick Massard et Quentin Ferraton, blessés. Thomas Fournel sera lui de retour de suspension.

« On aimerait finir sur une bonne note », ajoute l’entraîneur qui a décidé de laisser sa place. Cela fait trois ans que Didier Cursoux s’en occupe avec deux montées. Il les avait aussi coachés de 2007 à 2011. Dans le « on, il faut aussi y lire Johan May, joueur et président, qui veut aussi passer la main. »

Beauzac, la jeunesse au pouvoir

Beauzac, le Petit Poucet de ces demi-finales, veut se rappeler à son passé glorieux. Le club a déjà rencontré la Coupe Régis-Fay en 2003 et 2004. De cette époque, il reste Damien Cottier, encore joueur, et Benjamin Aubert, joueur passé entraîneur. « Ce sont mes meilleurs souvenirs », affirme Benjamin Aubert qui le redira à ses joueurs.

« Mon équipe est jeune. Dimanche, elle aura moins de 22 ans de moyenne d’âge. » Une arme autant qu’un point faible.

Beauzac est difficile à jouer. Cette année, elle est la seule avec Les Villettes à avoir battu Sainte-Sigolène sur son terrain. Elle lui a mis deux buts sur les 8 pris au cours de la saison. « On peut faire mal aux plus gros », reconnaît l’entraîneur qui estime que son groupe peut être ambitieux sur le long terme.