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De retour de Lourdes où ils étaient au service des malades, des élèves de Notre-Dame-du-Château racontent leur semaine intense.

Tous affichent un large sourire et un discours surprenant de maturité. Dans la salle de l’aumônerie du lycée privé de Monistrol, autour de l’animatrice Patricia Boudet, Antoine, Hugo, Marie ou encore Hortense reviennent sur cette semaine passée à Lourdes. Comme 560 personnes du diocèse du Puy, ils sont allés dans la ville de pèlerinage catholique des Hautes-Pyrénées.

Leur rôle consistait à aider les personnes malades et handicapées dans les gestes du quotidien et lors des sorties. Ils les ont aussi divertis à travers des danses et des chants.

« C’est une ambiance unique », reconnaît Hugo. « On revient transformé. »

Antoine Tardy, 19 ans, est allé à Lourdes pour la deuxième année. Celui qui a récemment connu la religion catholique a fait sa première communion à Lourdes ave l’évêque Luc Crepy en personne. « Ma famille n’est pas pratiquante. Mais la première fois que je me suis retrouvé devant la grotte, j’ai eu un choc intérieur. »

« Les malades disent qu’on leur apporte beaucoup. Mais ils ne se rendent pas compte qu’ils nous donnent bien plus. Tous ces sourires sur leurs visages, cela nous accompagne pour des mois. Ce voyage nous change », affirme de son côté Hortense. Marie, qui a vécu pour la quatrième fois cette expérience, ne la manquerait pour rien au monde. « C'est enrichissant à tous les points de vue. On n'est plus les mêmes après. »

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Vendredi soir, les néo-bacheliers se sont retrouvés au lycée Notre-Dame-du-Château de Monistrol-sur-Loire pour la traditionnelle remise des diplômes.

Les élèves ont ainsi retrouvé leurs professeurs qui leur ont remis leur diplôme. Cela a été l'occasion d'échanger sur leurs études et leur nouvelle vie d'étudiants ou encore de donner des nouvelles de ceux qui ne pouvaient être présents.

Ils ont été accueillis par l'équipe de direction qui leur a rappelé les bons chiffres de la promo qui se déclinent ainsi avec 246 élèves sur 251 ayant réussi (soit 98% d'obtention du diplôme) avec 162 mentions enregistrées soit 19 mention TB, 57 mentions B, 86 mentions AB.

Ils ont visionné un court film sur le dernier jour des terminales, un moment toujours haut en couleurs puisque les élèves se déguisent et paradent devant les secondes et premières.

Enfin, ils ont échangé autour d'un buffet préparé par l'équipe de cuisine de l'ensemble scolaire. Tous étaient contents de se retrouver et de revoir leur lycée. Beaucoup ont promis de revenir en fonction de leur disponibilité pour présenter leurs études aux actuels élèves de NDC.

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Le taux de réussite atteint 89,5 % à l'issue du premier tour du bac 2017 au lycée Notre-Dame-du-Château à Monistrol-sur-Loire. La meilleure moyenne est de 18,21 sur 20.

Des rires, des larmes, des cris. Chaque année, devant chaque lycée, les scènes se répètent avec des générations différentes. Mercredi matin, devant le lycée Notre-Dame-du-Château à Monistrol-sur-Loire, l'affichage des résultats du bac a donné lieu à diverses réactions selon le résultat.

Sur les 247 terminales présentées à l'examen, 221 ont été reçues dès le 1er tour, soit 89,5 % de réussite. Les autres, qui ont obtenu entre 8 et 10 de moyenne, devront passer par la séance de rattrapage dès jeudi.

149 mentions

Sur les 221 nouveaux bacheliers, 149 ont décroché une mention. Dans le détail, l'établissement privé compte 26 "très bien", 46 "bien" et 77 "assez bien". C'est comme souvent la filière S qui fournit le plus de mentions avec 20 "TB", 29 "B" et 34 "AB".

La palme revient à Léo Pelissier qui obtient une moyenne de 18,21 en série S, devant Charlène Delorme (18,08). En série ES, la meilleure moyenne est de Laura Naud avec 17,17 de moyenne générale. En L, Alice Delarbre atteint 17,27 et en ST2S, Agathe Blay a eu 16,88.

De belles histoires de bac

Le bac donne lieu à de belles histoires. Comme celle d'Emilien Blay, victime d'un AVC au printemps 2016. Disposant cette année d'une scolarité aménagée, il devait passer ses épreuves en juin et septembre. Les matières présentées en juin lui assurent déjà l'obtention du bac. Il peut désormais décrocher une mention.

La solidarité a joué à plein dans la filière S suite à l'absence d'un professeur de physique-chimie. Karine Tardy et Nathalie Bernaud ont accompagné le jeune professeur remplaçant. La classe obtient une moyenne de 15 dans cette matière. "C'est un collectif", apprécie le proviseur, Jean-François Fournier.

Les mentions "très bien"

ST2S : Agathe Blay

S : Mathis Cappy, Elise Charreyron, Noémie Charreyron, Caroline Chaudier, Loïc Cholvy, Charlène Delorme, Lissandre Duplay, ELoïse Gibernon, Thomas Gonon, Clara Grangeon, Francis Granger, Lucas Granger, Ariane Lecouffe, Jeanne Loisy, Margaux Maisonneuve, Julien Margerit, Léo Pelissier, Alexandre Roberton, Juliette Souvignet, Coline Tissot

L : Alice Delarbre

ES : Juliette Medaillon, Lysiane Molle, Laura Naud, Sarah Souvignet.

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Le Sigolénois Nicolas Medyk et les Monistroliens Thomas Gonon et Francis Granger ont réalisé une expérience mercredi après-midi en envoyant un ballon stratosphérique dans les airs. La nacelle devait atterrir dans le Gard.

Sur le site d'aéromodélisme de Bas-en-Basset, des jeunes ont mené une expérience : faire décoller une nacelle à l'aide d'un ballon rempli d'hélium. Avec le vent qui soufflait fort sur la plaine au bord de la Loire, l'engin est parti comme une fusée.

Nicolas Medyk, Thomas Gonon et Francis Granger sont élèves de terminale au lycée Notre-Dame-du-Château. Ils sont inscrits dans la filière SSI (bac scientifique sciences de l'ingénieur) et doivent mener un projet dans le cadre des projets interdisciplinaires. Ils ont choisi ce programme qui consistait à concevoir une nacelle pour l'envoyer dans l'atmosphère.

Aidés par Planète Sciences et le CNES, les trois lycéens ont travaillé depuis six mois à ce projet. Dans la nacelle en polystyrène, on retrouvait un instrument de mesure de la température, un capteur de pression fait maison, un dispositif de géolocalisation et deux caméras.

"Selon nos calculs, l'engin devrait arriver vers Alès dans le Gard après trois heures de vol", indiquait Francis Granger en début d'après-midi. Des radioamateurs passionnés ont suivi la nacelle à distance et depuis la voie terrestre. L'engin est monté jusqu'à 32 km d'altitude.

Le décollage

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La finale académique des Olympiades de Sciences de l'Ingénieur s'est déroulée mardi dans le Puy-de-Dôme. Trois Monistroliens de Notre-Dame-du-Château ont obtenu le 2e prix.

Pour cette année, 24 équipes, soit 95 lycéennes et lycéens des filières S-SI (sciences de l’ingénieur) et STI2D (sciences et technologies de l'industrie et du développement durable), issues de 9 établissements ont pu confronter leurs projets et les ont présentés devant des jurys constitués de partenaires industriels, d'inspecteurs pédagogiques, d'universitaires et d'enseignants.

Les trois premières équipes se sont vu remettre des trophées réalisés par les sections d'arts du lycée Jean-Monnet d'Yzeure.


Le 1er prix à un distributeur de dentifrice écolo
Le 1er prix est revenu au projet "Distri Denti" de lycéens d’Yzeure pour un distributeur de dentifrice écologique, économique, pédagogique… Le 2e prix a été remis à des Monistroliens de Notre-Dame-du-Château pour le projet "Leghelper". Julien Brignon, Thomas Arnette et Bastien Delacroix ont adapté le jeu de Lego à des enfants porteurs de handicap. « C’est une dépose automatique de Lego pilotée à distance depuis un ordinateur grâce à une application qu’ils ont créé », précise Gérard Payen, professeur des sciences de l’ingénieur avec Thierry Defour et Vincent Gonon.

Sept projets au lycée privé de Monistrol
Si les Monistroliens ont présenté ce projet à un concours régional, « Leghelper » est avant tout un travail réalisé dans le cadre de leur bac S-SI. Cinq autres équipes de terminale et première ont développé un projet. Des lycéens ont ainsi imaginé un véhicule d’exploration avec une caméra et des capteurs piloté à distance depuis une tablette ; une voiture solaire radiocommandée ; un système de tracker solaire qui permet au panneau de s’orienter automatiquement pour capter les rayons du soleil ; un nivellement automatique d’une caravane en fonction du dénivelé ; un sac à dos récupérateur d’énergie pour recharger un téléphone portable par exemple ; et une maquette d’une salle de sport où les terrains sont éclairés au sol par des LED.
Publié dans Dans le 43 2016