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(Publi-reportage) Eleveurs bio à Bas-en-Basset, Florence et Jérôme Dousson, du GAEC des Doux Sons, ont aménagé un atelier de découpe à « Basset » et proposent désormais la vente de produits directement à la ferme.

Installés depuis 2004, Florence et Jérôme Dousson sont à la tête d’un élevage de vaches allaitantes de la race limousine et de 15 montbéliardes pour du veau de lait.

Labellisé en agriculture biologique, le GAEC des Doux Sons vend 100 % de sa marchandise en direct, soit sur les marchés de Haute-Loire, soit directement à la ferme à partir de cette semaine.

La vente directe en plein essor

Depuis le premier confinement, les deux agriculteurs ont vu la consommation se transformer avec une mise en avant des circuits courts, de l’éleveur au consommateur. Privés de marchés pendant quelques semaines, ils s’étaient mis dans la livraison. Des soldats de l’alimentaire comme certains les surnommaient alors.

Quatre marchés par semaine

Ils continuent de faire les marchés (le mercredi à Saint-Germain-Laprade, le jeudi à Laussonne, le vendredi à Aurec-sur-Loire et le samedi à Monistrol-sur-Loire). Mais à partir de cette semaine, on peut aussi aller acheter la viande directement à la ferme, sur un bâtiment agricole situé à « Basset », chemin de Chiroux.

Vue directe sur les bêtes

Dans une ancienne salle de traite, un laboratoire a été aménagé, valorisant ainsi un bâti existant. Les bêtes sont toujours abattues à Yssingeaux mais les produits sont désormais transformés au sein même de l’exploitation. Et un espace de vente a été aménagé. Une fenêtre donne directement sur la stabulation où les limousines et leurs veaux sont confortablement installés au chaud, sur la paille. Le couple Dousson joue la transparence sur ses méthodes et donne l’occasion au consommateur de découvrir l’environnement des bêtes.

Des produits sous vide pour faciliter la conservation

On peut réserver sa viande ou se rendre à la ferme le mardi après-midi pour disposer d’un choix total des produits. « La transformation se fait le jour même. Nous avons arrêté le marché de Bas, nous proposons désormais la vente à la ferme pour les gens du coin. » Tous les produits sont mis sous vide (sauf demande contraire), ce qui facilite la conservation.

Le mardi pour commencer et le vendredi aux beaux jours

Dans un premier temps, la vente se fera le mardi à partir de 15 heures (puis 18 heures dès lors qu’on ne parlera plus de couvre-feu ou de confinement). Et aux beaux jours, on pourra aussi acheter sa viande le vendredi en fin de journée, en prévision des barbecues. « On fera des brochettes », promet Jérôme Dousson.

Contact : Florence au 06 26 82 87 64

Publié dans Monistrol et environs

Les deux années de sécheresse ont entraîné une grosse baisse du nombre de vaches limousines en Haute-Loire, désormais détrônées par l'aubrac parmi les races à viande élevées sur le département.

En Haute-Loire, on compte 304 élevages pour 25 698 vaches limousines. Ce sont six cheptels de moins et 573 vaches en moins, soit la troisième année consécutive de baisse. "On a subi deux années de sécheresse. On s'appuie sur nos propres réserves de fourrage. On a tous réduit notre cheptel pour nourrir toutes les bêtes", justifie Nicolas Peyrard, éleveur à Saint-Romain-Lachalm et Saint-Victor-Malescours et président du Syndicat des éleveurs limousins de Haute-Loire.

Pendant vingt ans, la limousine a été la race à la mode. Aujourd'hui, c'est l'aubrac qui a le vent en poupe. La baisse des effectifs, plus forte chez la limousine que chez l'aubrac, entraîne une inversion des places. L'aubrac représente 35 % des vaches allaitantes en Haute-Loire et la limousine 34 %. La charolaise compte pour 18 % des effectifs, la salers 12 % et la blonde d'Aquitaine 1 %.

La limousine reste une race appréciée des éleveurs de Haute-Loire. "C'est une vache facile à élever. Elle vèle seule et fait de petits veaux dynamiques", vante Nicolas Peyrard.

L'intérêt de la clientèle stéphanois et lyonnaise est aussi importante. "On est proche du bassin de consommation." Avec la Limousine des monts du Velay, une marque du Syndicat des éleveurs limousins créée en 1993, ils visent une filière qualité assurant un débouché et une plus-value. "On essaie d'être de plus en plus en vente directe. Moins on aura d'intermédiaires, et cela peut aller jusqu'à trois, mieux on sera rétribué."

 

Publié dans Actualités