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L'impressionnant travail de Sœur Anne-Élisabeth, diaconesse de Reuilly, sur l'histoire des béates vient d'être récompensé. Son livre "Les béates et des maisons d'assemblées dans le département de la Haute-Loire" (deux tomes très fournis parus en novembre chez Créer) s'est vu attribuer une nouvelle distinction.

Après le prix Grellet de la Deyte de l’Académie des Sciences, Belles Lettres et Arts de Clermont-Ferrand, reçu il y a un an, le comité de lecture et de l'ensemble du Cercle Littéraire Catherine-de-Médicis lui a décerné le prix "Nos Racines d'Auvergne 2016".

Ce prix lui sera remis lors d'une séance solennelle, mercredi 16 mars, chapelle des Cordeliers à Clermont-Ferrand.
Publié dans Loisirs 2016
Le 3e Salon des vins de propriétaires et des produits du terroir se déroule samedi 12 et dimanche 13 mars à La Dorlière, à Beauzac.
L'événement est organisé par le comité des fêtes de  Beauzac. L'entrée à 3 euros comprend un verre sérigraphié offert et la participation à une tombola avec une cave à vins à gagner. La dégustation est gratuite.
On retrouvera des vignerons venus d'Alsace, du Beaujolais, du Bordelais, de Bourgogne, du Val de Loire, de la vallée du Rhône, du Languedoc-Roussillon, du Sud-Ouest, Champagne etc.

Du côté des produits du terroir, on appréciera des spécialités telles que les escargots de Mars, les charcuteries artisanales, confitures, huiles d'olive, miel, fromages, pains etc.
Samedi, à midi on pourrra savourer des lasagnes maison et dimanche, un aligot géant de l'Aubrac viendra régaler les gourmands.
Réservation conseillée à l'office de tourisme intercommunal des Marches du Velay au 04 71 61 50 74.
Publié dans Loisirs 2016
Sous l’égide du groupe folklorique Los Esclops dos cinqjalhs, quinze passionnés répètent une pièce en langue d'Oc.

Depuis le 9 juin, une fois par semaine, ils se retrouvent avec assiduité, concentrés et joyeux à la fois. Un livret à la main, à l’image des multiples troupes de théâtre amateur de la région, ils répètent leur texte avec l’objectif de monter sur les planches. Mais leur démarche est originale à deux titres. La pièce qu’ils répètent est une œuvre originale qui a été imaginée spécialement pour eux et avec eux. Et surtout, ce texte est écrit intégralement en patois par un éminent spécialiste Jean Cottier. A l’exception de deux personnages sur la quinzaine qu’elle comporte, elle ne fait appel qu’au langage courant parlé par leurs aïeux. Cette langue occitane, ils l’ont tous entendu, peu ou prou, sonner dans leurs oreilles d’enfant. Leurs parents, leurs grands-parents, la pratiquaient dans le cercle familial et, au-delà, dans la plupart de leurs activités. C’était il y a 40, 50, 60, voire 70 années en arrière au pays des sucs et ses alentours.


Autour de la table, réunis sous l’égide du groupe folklorique Los Esclops dos cinqjalhs, Marinette, Michel, Ginette, Jacques, Marie-Jo, Bernard, Monique, Robert, Agnès et les autres. Dans une déclinaison d’âge de 50 à 75 ans, ils habitent à Saint-Julien-du-Pinet, Retournac, Grazac, Yssingeaux… Ils font le pari de transmettre ce trésor culturel aux jeunes générations, via une pièce de théâtre qui parlera de la vie, de ses joies et de ses difficultés aussi. Le spectateur plongera 70 ans en arrière pour suivre les péripéties qui conduiront, ou ne conduiront pas, au mariage de Baptiston, fringant célibataire trentenaire. Des traits d’humour agrémenteront le propos. Mais on ne tombera pas dans la farce. Car cette belle langue d’Oc mérite mieux que ça, assurent d’une même voix les patoisants devenus comédiens. Des respirations musicales, des intermèdes dansés, jalonneront la progression de l’intrigue dont on vous taira les détails, pour ménager le suspense.

Pour  l’heure, aucune date pour la première représentation n’est arrêtée. D’ailleurs, les avis sur l’état d’avancement de la création divergent. « On travaille d’arrache-pied. On se produira ce printemps », lance Michel. Tandis que Jacques s’insurge : « On ne sera jamais prêts. Il faut plutôt se projeter sur l’automne. » Une chose est sûre, la troupe vise des petites salles de préférence. On songe à Beaux, Saint-Jeures, Araules… « On est déjà demandé à Vorey » lance Marie-Jo qui interprétera la Tonia, un des deux rôles en français.

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L'auteur, Jean Cottier, président du groupe folklorique Los Esclops dos cinqjalhs, est un amoureux inconditionnel du patois et de la culture occitane qu’il s’efforce de transmettre avec ténacité. Il intervient ainsi lors de temps d’animation périscolaires dans les écoles du pays des sucs. Et il est exigeant : « Le patois est une langue suffisamment riche pour qu’on l’utilise dans toute sa variété de vocabulaire. Je proscris les répétitions de mots et je veux que les verbes soient correctement conjugués. »



Le groupe folklorique Los Esclops dos cinqjalhs
Contact : 04 71 59 12 30 ; 04 71 59 11 70 ; 04 71 08 14 56
Publié dans Yssingeaux - Les Sucs
La chronique d’une famille de Mazelgirard au Mazet-Saint-Voy fourmille d’informations sur la météo de 1722 à 1870. Et réserve des surprises.

Josette et Louis Monnier ont non seulement la chance de vivre dans une belle demeure typique, mais ils ont le privilège rare de disposer d’archives relatant la vie quotidienne des anciens propriétaires de leur maison, entre 1722 et 1870.
Ces chroniques rédigées par les habitants de l’époque, ils les avaient confiées à l’historien Christian Maillebouis qui les a publiées, rassemblées sous le nom de « La chronique "Deschomets" de Mazelgirard, près de Tence, en Velay ».
Elles livrent une multitude de détails sur la vie paysanne, les travaux des champs, les étapes de la construction des bâtiments...  Les observations météorologiques y tiennent une place de choix.


On y découvre en particulier que certains hivers, à l’image de celui que nous traversons actuellement, la météo pouvait être assez clémente et la neige se faire attendre.
On lit, pour l’année 1844 ceci : « Il n’a pas beaucoup tombé de neige mais les blés ont reçu de grands dommages des gelées de l’hiver. Le printemps a été sec, surtout avril et jusques la fin de mai qu’il a un peu tombé de la pluie, puis le 20 de la neige. Le 27, il tombait quelque de neige. L’automne a fait bien beau temps. L’hiver a commencé bien froid mais cela n’a pas duré puis il a fait beau temps.»


On poursuit en douceur encore au début 1845 : « Le commencement de l’année a été bonne. La neige n’a tombé que le 15 de janvier. Et encore il ne faisait pas froid mais le 21  il burlait bien en sorte qu’il n’y a point eu de foire à Tence. (Le 21 janvier était la date de la première foire de l’année à Tence). Et après la burle, de forts brouillards givrés. »

De même en 1846 : « L’hiver a été des meilleurs, sans neige ni presque de gelées. Les personnes ont presque bêché et labouré tout le temps, en janvier, février et mars. » Ce qui n’excluait pas des épisodes neigeux tardifs. « Il a tombé de la neige le 18 avril, tout le jour, bien fortement mais il ne gelait pas en sorte qu’il en fondait continuellement. »

1722-1870. La chronique "Deschomets" de Mazelgirard, près de Tence, en Velay a été publiée par Christian Maillebouis Le Volamont 43520 Le Mazet-Saint-Voy
A retrouver sur le site : maillebouis.free.fr
Publié dans Haut-Lignon
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