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Depuis quelques jours, une meute comprise entre 7 et 10 chiens suscite de vives inquiétudes après avoir été vue autour du cadavre d'un âne entre Saint-Front et Les Estables.

Et si ces chiens étaient ceux qui avaient été vus le 26 décembre à 4 heures sur la place de Fay-sur-Lignon, confondus alors avec des loups ? La probabilité prend de l'ampleur.

Entre 7 et 10 chiens comptés

Depuis quelques jours, un important groupe de chiens en divagation stationne près du rocher d'Aiglet à la limite entre Saint-Front et Les Estables. Entre 7 et 10 chiens ont été comptés. Des chiens de belle corpulence qui font penser à des border collie et des chiens de montagne des Pyrénées.

Ils ont été retrouvés autour d'un cadavre d'un âne. L'autopsie réalisée par un vétérinaire a confirmé que l'animal était décédé d'une mort naturelle. Les chiens ont dévoré une bonne partie de la carcasse. "Ils sont agressifs quand on les approche. Ils montrent les crocs", indique le propriétaire de l'âne qui s'est approché pour les prendre en photos.

"Un danger pour les troupeaux"

Les gendarmes ont constaté les faits jeudi et les maires de Saint-Front et des Estables ont été prévenus. La présence de ces chiens errants est prise très au sérieux. "On n'a pas les moyens de les capturer", regrette Philippe Delabre de Saint-Front qui envisage de prendre un arrêté et de s'appuyer sur les gendarmes et le lieutenant de louveterie. "On dirait que ce sont les chiens d'une même famille. On a de quoi avoir de vives inquiétudes quant à la présence de ces chiens sans maître dans les parages. On a cherché mais personne ne les a vus et peut savoir à qui ils appartiennent."

Philippe Brun, maire des Estables et agriculteur, ajoute : "Pour les troupeaux, c'est un vrai danger."

Publié dans Mézenc / Meygal

Cinq brebis ont dû être euthanasiées après une nouvelle attaque du troupeau de Claude Fournel sur la commune de Saint-Jeures. Trois chiens ont été pris sur le fait.

Claude Fournel ne compte plus les attaques sur son troupeau de brebis, des blanches du Massif central. A chaque fois, ce n'est pas le loup qui fait un carnage dans la bergerie mais des chiens en divagation. Mardi matin, vers 11 heures, l'éleveur de Chenereilles et Saint-Jeures a vu arriver en trombe un voisin, témoin de la scène dans l'un de ses prés, à quelques centaines de mètres du bâtiment agricole de "Pouzols", entre Saint-Jeures, Chenereilles et Tence. "Claude, les chiens attaquent tes brebis", hurle le voisin.

Trente brebis tuées dans un village voisin en mars

Trois chiens sont venus semer le trouble dans le troupeau d'une centaine de bêtes. Cinq bêtes ont été particulièrement blessées, au point de devoir les faire euthanasier. "Tout le troupeau est stressé", prévient la belle-fille de l'éleveur. Et ces cinq brebis décédées laissent derrière elles six agneaux, désormais en sursis.

Depuis plusieurs années, les attaques semblent se répéter dans le secteur. Il y a quelques semaines, des brebis du GAEC Fol'Avoine au "Fromental" avait subi une perte d'une trentaine de bêtes. Les morsures mortelles sont parfois attribuées à des chiens errants ou en divagation. Les plaintes restent souvent classées sans suite, les coupables impunis.

Trois chiens identifiés et capturés par la fourrière

La colère gronde chez les éleveurs du coin et les propriétaires d'animaux de ferme ou de basse-cour. Cette fois-ci, le témoin de la scène a pu rapidement identifier trois chiens, une mère et ses deux petits adultes, des croisés bouvier bernois appartenant à un propriétaire du village. En fin d'après-midi, les trois chiens ont été capturés et emmenés par la fourrière. En attendant la poursuite de l'enquête de gendarmerie. Claude Fournel, l'éleveur, a promis de se rendre en gendarmerie dès qu'il aura reçu le rapport du vétérinaire. Il déposera plainte. Encore une fois.

Publié dans Faits Divers 2017

Une trentaine de brebis sont mortes sous les crocs de chiens errants ce week-end au GAEC Fol'Avoine au lieu-dit "Fromental" à Saint-Jeures. D'autres bêtes pourraient succomber à leur tour, blessées ou privées de leur mère.

Un véritable carnage. Quand Adrien Vincent est allé voir ses brebis de race bizet dans l'étable situé à quelques pas de la maison, samedi vers 4 heures du matin, il a découvert une scène d'horreur. La plupart des bêtes étaient mortes ou blessées, attaquées à la gorge ou aux cuisses. Certaines ont cherché à s'enfuir et ont été retrouvées dans le bois en contrebas du bâtiment. "On n'a rien entendu. Pourtant, la maison se trouve à 50 mètres de la bergerie. On pense que ça a pu se passer vers 21 ou 22 heures car elles étaient déjà gonflées quand Vincent les a trouvées", témoigne Anaïs Donnars, la compagne d'Adrien Vincent, tous deux éleveurs de 50 brebis et 100 chèvres en agriculture biologique au lieu-dit "Fromental", sur la commune de Saint-Jeures, tout près du barrage de Lavalette

Le bilan est terrible. Sur les 50 bêtes, 26 brebis et un bélier sont morts lors de l'attaque. Cinq brebis ont dû être euthanasiées. Dix autres animaux sont sous surveillance. "S'il nous reste 10 brebis viables, ce sera déjà bien. Des mères ont été tuées, leurs agneaux risquent d'y passer", craint l'éleveuse.

Lundi matin, alors qu'une société d'équarrissage est venue récupérer les dépouilles, trois chiens imposants ont été aperçus par un voisin. L'agricultrice a aussitôt informé les gendarmes. "Ils se sont visiblement enfuis quand notre voisin s'approchait."

"Début janvier, nous avions retrouvé une brebis morte suivie de diarrhées pour les autres. On se dit que c'est peut-être dû à une première attaque qui aurait conduit à du stress pour le troupeau, entraînant ces diarrhées", ajoute Anaïs Donnars, encore marquée par cette attaque nocturne sur son cheptel.

Publié dans Faits Divers 2017
lundi, 25 juillet 2016 17:27

Tence : ces divagations de chiens qui agacent

Un nouveau problème relatif aux animaux errants est soulevé par la mairie de Tence, qui a reçu plusieurs plaintes de riverains.

Plusieurs plaintes ont été enregistrées en mairie de Tence, relatives aux divagations de chiens dans les rues, les places et lieux publics, dans les chemins et certains hameaux de la commune ainsi que dans des propriétés privées.

Selon un communiqué transmis par la mairie de Tence :"certaines personnes sont venues témoigner leurs ennuis et leurs irritations face à des chiens qui errent dans les villages, effraient les passants voire les agressent. Des chiens errants pénètrent chez les particuliers faisant des ravages notamment dans les clapiers de lapins".

Des déjections et déchets de chiens, accompagnés ou non de leur propriétaire, ont été relevés dans plusieurs lieux publics.

Les chiens errants bientôt identifiés ?

La mairie rappelle les règles : "Il est demandé à tous les propriétaires de prendre toutes les mesures pour empêcher la divagation de leurs chiens. Ils ne peuvent circuler sur la voie publique, les espaces verts et les chemins, qu’à la condition d’être tenus en laisse."

Et compte prendre de premières mesures : "Des dispositions vont être prises en collaboration avec les  gardes de l'ONCFS (Office national de la chasse et de la faune sauvage) afin d’identifier ces chiens errants et prendre les mesures applicables."

Pour compléter cette information, il paraît utile de rappeler qu'en 2015, le Syndicat intercommunal de captures des carnivores domestiques errants est intervenu sur la commune de Tence pour capturer 8 chiens. Sur ces 8 chiens, 5 ont retrouvé leurs maîtres, 1 a été placé au refuge en vue d'être adopté et 2 ont été euthanasiés.

Publié dans Haut-Lignon
Le propriétaire des deux chiens qui ont tué un chat le 7 mars à La Chapelle-d'Aurec a pu être identifié.


Les deux molosses, qui ont tué un chat et ont eu une attitude agressive envers le maître du chat, venaient d'Aurec-sur-Loire. Ils avaient visiblement pris l'habitude de divaguer dans la campagne environnante. Ils avaient tué un chat et s'étaient retournés sur le propriétaire du félin qui était allé à leur rencontre.

Sébastien, le maître du chat tué, a mené sa petite enquête. Au bout d'une semaine, à force d'en parler autour de lui, il a fini par avoir des indications sur le propriétaire présumé de ces deux molosses, identifiés comme étant un american staff et un staffordshire. L'information a été transmise aux enquêteurs qui ont pris attache avec cet Aurécois qui travaille de nuit sur Saint-Etienne.


Les propriétaires du chat comptent toujours porter plainte
Selon son témoignage, il ignorait que ses chiens quittaient le domicile.  "Je ne crois pas à cette version. Les chiens divaguaient depuis plusieurs semaines", rejette Sébastien qui compte porter plainte, maintenant que le propriétaire est identifié. "J'ai eu très peur et j'estime avoir eu beaucoup de chance. J'ai pu rentrer très vite dans ma voiture alors qu'ils me fonçaient dessus. J'adore les animaux et j'étais jusque-là opposé à l'euthanasie. Mais ce maître doit faire un stage pour redresser ses chiens. Il a une arme entre les mains."
Publié dans Faits Divers 2016