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Carmen Mihai publie un récit autobiographique "Bounicou, un village moldave entre dans le communisme"
Carmen Mihai publie un livre « Bounicou, un village moldave entre dans le communisme » chez Maïa. Samedi 19 août, à 17 heures, elle sera l'invitée de la librairie de Tence.
L'écrivaine franco-roumaine, après avoir enseigné le français à Marseille, s'est établie depuis 2011 en Haute-Loire, et vit sur le Haut-Lignon. Carmen Mihai est actuellement en poste au collège Jules-Romains de Saint-Julien-Chapteuil. Elle vient de publier "Bounicou, un village moldave entre dans le communisme" aux éditions Maïa.
La petite histoire rejoint la grande
Ce récit autobiographique du point de vue d'une fillette de 5 à 7 ans, plonge dans le quotidien d'un village moldave vivant en autarcie. Fouillé, sensible, ce récit n'exclut pas le pittoresque, facilitant le cheminement du lecteur dans une période de l'histoire contemporaine sur un territoire peu familier.
La petite histoire rejoint ici la grande, pour mieux en révéler ses rouages intimes dans un univers on ne peut plus paisible, archaïque et quasi immuable. C'est aussi un tendre hommage à tous les grands-parents du monde.
Un point de vue excentré
"C’est un point de vue excentré (par rapport à Bucarest et au Palais du Printemps) qui permet de saisir « l’époque d’or » des Ceaușescu, en laissant ainsi le temps au lecteur de s’approprier une réalité bien particulière : celle de la société roumaine subissant l’enfermement et se réfugiant dans le silence. Certains caractères se voient métamorphosés par l’appât d’un gain parfois dérisoire, d’autres se révèlent droits et forts, (jusqu’à la raideur), peu demeurent indifférents dans cette marche forcée de la « société socialiste multilatéralement développée et s’avançant vers le communisme »."
Envers et contre tout l’humour et l’entraide
Envers et contre tout, subsistent l’humour et l’entraide. "Les personnages sont nombreux, certains apparaissant peu ; se détache, néanmoins, la figure patriarcale de Bunicou (grand-père) secondé par sa femme, Bunica, comme un contre-poids au couple des dictateurs : dans le village, c’est une figure de proue, écoutée et respectée, voire crainte (pas seulement par ses proches. L’intrigue va ainsi d’une situation initiale idyllique (point de vue d’enfant), à travers des péripéties au parfum de scandale (inouïes, contredisant un ordre qui se moque du temps) vers une situation finale délétère : la méfiance s’y installe, déstabilisant et poussant tout un chacun dans la peur, le mutisme, l’insécurité quotidienne. Ça y est : la chape de plomb est en place."
Le cheminement à travers les cultures
Carmen Mihai a déjà publié deux livres où il est question de ce va-et-vient entre la Roumanie et la France.
"Mon expérience s’est enrichie, mon écriture est affirmée, apte à assumer le défi de la rencontre d’un très large public. Durant plusieurs années, j’ai poursuivi ce travail exigeant sans vraiment me soucier de la publication ; des parutions dans diverses revues m’ont permis de ne pas rompre le fil ; à présent, je suis prête pour affronter réellement un public que je sais désireux de lire sur ces sujets qui me préoccupent depuis toujours. Identité versus altérité, passage d’un monde à un autre, cheminement à travers les cultures et retour inhérent aux sources", développe l'auteure.
Infos pratiques
« Bounicou, un village moldave entre dans le communisme » de Carmen Mihai éditions Maïa
Prix : 22 euros
Rencontre avec Carmen Mihai samedi 19 août à 17 heures à La Boîte à Soleils route de Saint-Agrève Tence
Une expo, un livre et une conférence à apprécier à la librairie de Tence
Une exposition autour du beau livre "Trésors en Haute-Loire, les peintures murales" de Bernard Jollivet, avec des photos de Luc Olivier, est actuellement accrochée à l'étage de la librairie de Tence, la Boîte à Soleils. Le vernissage samedi est ponctué d'une conférence de l'auteur Bernard Jollivet.
Saviez-vous que la Haute-Loire est l’un des territoires de France qui recèle le plus de peintures murales ? Le nombre, la qualité et la diversité des décors peints qui subsistent encore sur les murs des églises et des chapelles du département sont impressionnants. Au point que la seule vallée de l’Allier, entre Brioude et Langeac, passe pour figurer au second rang des sites les mieux dotés du pays.
Ce contexte singulier est le fruit de la conjonction de plusieurs facteurs historiques au titre desquels on peut noter la puissance du chapitre de Brioude, l’essor du monachisme dans la région à partir du xe siècle ou encore le rayonnement du culte marial du Puy-en-Velay dans l’Occident chrétien.
Bernard Jollivet a consacré un ouvrage très complet à ce patrimoine et à son histoire "Trésors en Haute-Loire les peintures murales", paru aux éditions altiligériennes Hauteur d'Homme.
Dans ce livre, plus de trente sites sont visités (cathédrale, basilique, églises, chapelles, châteaux et maisons-fortes) pour en révéler avec abondance d’illustrations les trésors, dont beaucoup sont restés jusqu’alors méconnus.
Une préface du directeur des Archives départementales Martin de Framond introduit efficacement le sujet.
Samedi 7 décembre, l’auteur interviendra à 18 heures à la librairie la Boite à Soleils, 5 rue de Saint-Agrève à Tence pour animer une conférence et un débat autour de ces trésors en Haute-Loire.
Tél. 04.71.59.89.63
Tence : les filles de Jean Michalon présentes pour la dédicace du livre sur leur père
Samedi a eu lieu la première séance de dédicace du livre hommage à Jean Michalon, né le 20 septembre 1896 à Chenereilles, « Aimer pour ne pas oublier – L'histoire de Jean Michalon, poilu 1914-18», au sein de la librairie La Boîte à soleils, rue de Saint-Agrève à Tence.
L'auteur du livre a été honoré par la présence des trois filles de Jean Michalon, spécialement venues pour l'occasion, ainsi que de nombreux amis et passionnés par l'histoire de la Haute-Loire. C'est toujours avec la même énergie que les trois fidèles représentantes entretiennent sans relâche la mémoire de leur père. Maurice Digonnet, membre des anciens combattants, était également présent et témoin de cet instant de grande émotion.
Sylvain du Villard s'est alors plu à signer plus d'une quinzaine d'ouvrages avec le soutien remarqué de Daniel Ribeyre, président de l'association des amis du Vieux Tence, qui organisait le jour-même, dans une salle avoisinante, une exposition thématique en l'honneur du centenaire de la Première Guerre Mondiale, avec la mise à l'honneur de tous les héros de Tence.
La librairie avait organisé cet évènement en mettant à disposition de Sylvain du Villard les meilleures conditions pour dédicacer son ouvrage.
Tence : quinze univers de graveurs à apprécier à La Boîte à soleils
La librairie de Tence présente une chouette exposition d'oeuvres de quinze graveurs du collectif Les Passerelles.
C'est l'occasion de découvrir le monde singulier de la gravure au fil d'une exposition mariant les univers de quinze artistes, adeptes de diverses techniques, eau-forte, lithographie, linogravure, pointe sèche... Ces graveurs fédérés dans l'association implantée sur l'Auvergne Les Passerelles sont les invités de La Boîte à soleils jusqu'au 6 janvier.
A l'étage, dans la galerie de la librairie tençoise, vous trouverez forcément une pièce qui vous séduira, figurative ou abstraite, fouillée ou épurée, sur des supports parfois inattendus comme des photographies.
L'association a créé la collection des Cahiers des Passerelles, une série d’ouvrages mêlant gravures originales et poésie. Chaque recueil noue un dialogue entre un poète et un graveur. On peut en acquérir à La Boîte à soleils tout comme des livres d'artistes.
Naturellement, les gravures exposées sont également proposées à l'achat, à des tarifs raisonnables permettant de les intégrer dans sa liste au Père Noël...
Exposition "Les Passerelles" à découvrir jusqu'au 6 janvier à La Boîte à soleils, 5 rue de Saint-Agrève à Tence. Tél. 04 71 59 89 63.
La librairie est ouverte tous les jours en décembre.
