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Prenez part à un jeu inédit entre escape game et enquête interactive et vivez une aventure en équipe dans les rues du Puy-en-Velay.

A partir du 6 juin, Escape en Velay invite à découvrir son premier scénario : "Les Clés volées des murailles". Alerte, alerte ! Les clés de la ville ont été dérobées ! Qui a pu faire cela, et pourquoi ? Les murailles sont ouvertes et la cité n’est plus protégée : il faut absolument les retrouver avant ce soir.

C’est en ces mots que vous hèle la chroniqueuse Madeleine Mège, une Ponote du 16e siècle pleine de malice.

Des créateurs ponots

Derrière la création de ce jeu se trouvent deux concepteurs de parcours ludiques, Emile Thelin et Clélie Giraud, et Sarah Palestro, la gérante du café et boutique de jeux Au Dé Café Inné situé dans la rue Pannessac.

Les créateurs sont ainsi des locaux qui connaissent le Puy comme leur poche et peuvent vous entraîner à leur suite pour en découvrir les moindres recoins. Basé sur un accompagnement par un guide conférencier, ce jeu a été entièrement conçu par le Cercle des Mirages, des game designers professionnels qui exercent depuis 2017 et apportent une attention forte à la qualité du scénario et des énigmes pour séduire les amateurs du genre, et faire des adeptes chez les non-initiés.

Un jeu… et une visite ? 

Ce parcours ludique découle d’une véritable démarche veillant à l’équilibre des contenus narratifs, historiques/culturels, et ludiques (les énigmes et autres éléments).

Ce dispositif propose à la fois une véritable visite du centre historique pour les visiteurs et les touristes mais aussi une façon conviviale et amusante de redécouvrir la ville pour les locaux, en apprenant des anecdotes sur la cité et en levant les yeux vers des détails auxquels on ne fait plus attention.

"On s'est placé au 16e siècle, comme le Roi de l'Oiseau. C'est une période très bien documentée sur la ville."

Les indications sur une carte et par SMS

Pour jouer, il faut se rendre Au Dé Café Inné, ouvert dans la rue Pannessac du mardi au samedi à partir de 10 heures et jusqu'à 23 heures ou minuit selon le jour. On peut jouer de 2 à 6 joueurs, de 2 à 4 est l'idéal. Un téléphone portable suffit pour jouer puisque les instructions sont envoyées par SMS. Et une carte papier vous permet de vous repérer.

Trois niveaux de difficultés sont proposés et on peut adapter le niveau au fur et à mesure de l'avancée du jeu. Et si vous devez stopper le jeu, pas de souci : le code envoyé est valable deux semaines. Vous pouvez reprendre là où vous vous étiez arrêtés. Il faut compter de 1 h 30 à 2 h 30 pour faire ce jeu, accessible à partir de 6-7 ans en famille, 14 ans en autonomie.

Infos pratiques

Le tarif est de 45 € par groupe, 38 € pour le deuxième groupe, 31 € pour le troisième groupe.

Site internet : https://escape-en-velay.fr/

Monistrol-sur-Loire sera la ville départ de la 3e étape de la course cycliste du Critérium du Dauphiné. La ville s'est parée de ses plus belles décorations pour accueillir cette épreuve. Bernard Thévenet, le directeur de la course et ancien vainqueur de l'épreuve et du Tour de France, a présenté l'épreuve lundi à Monistrol.

Le Critérium en guise d'apéritif avant le Tour France. Le Critérium du Dauphiné est souvent présenté ainsi et c'est assez vrai. Si le Tour de France ne passe pas cette année sur les routes de Haute-Loire, les spectateurs pourront applaudir le 3 juin bon nombre de coureurs du futur Tour. "Dans l'histoire du vélo, plusieurs coureurs ont gagné le Critérium et le Tour, parfois la même année." Bernard Thévenet sait de quoi il parle. Il en fait partie, lui qui a gagné le Tour de France en 1975, détrônant Eddy Merckx, et en 1977. "On rêvait d'un Français pour battre le quintuple vainqueur du Tour", se souvient Jean-Paul Lyonnet, le maire de Monistrol, ravi de pouvoir offrir aujourd'hui le départ d'une course à la renommée nationale et internationale.

Julian Alaphilippe et consorts

"Le Critérium est bien placé, trois semaines avant le Tour de France. On aura 21 équipes du World Tour. Difficile de connaître l'identité de tous les coureurs puisque les listes définitives ne sont pas encore connues. On sait qu'on aura le dernier vainqueur du Tour de France, Julian Alaphilippe aussi. L'étape de Monistrol est semble-t-il vouée aux sprinteurs, encore que... ça peut attaquer de n'importe où", analyse Bernard Thévenet, qui est le directeur de cette course.

Le vélo est un sport de proximité entre les coureurs et le public. Cela devrait se vérifier le 6 juin au village-départ sur la zone du Mazel. Les cars des équipes seront stationnés sur le parking de l'Ozen et le car-podium devant le lycée Léonard-de-Vinci.

Départ fictif à 12 heures

La présentation des équipes et la signature des coureurs se fera de 10 h 50 à 11 h 50. Le départ fictif est programmé à 12 heures. Le peloton partira du Mazel, rejoindra l'avenue de la Libération par la rue du Moulin à vent, l'avenue de la Gare et se dirigera vers Bas-en-Basset où le départ réel sera donné à 12 h 10.

Sur le village-départ, des animations sont prévues avec un parcours à vélo et des démonstrations de VTT trial avec Wilfrid Delolme.

Le parcours

Ce lundi matin, les pompiers ont été mobilisés pour trois incendies qui ont pris dans deux appartements des HLM La Cumine à Sainte-Sigolène. Le troisième feu a détruit tout un logement au 3e étage.

Les pompiers ont le sentiment d'avoir sauvé l'immeuble n° 7 des HLM La Cumine à Sainte-Sigolène. Le feu ravageait un appartement et sa propagation à tout le bâtiment était proche. Le troisième feu a pris au 3e étage d'un immeuble de quatre niveaux. Les deux premiers incendies se sont produits dans le même appartement, situé dans l'immeuble voisin, le HLM n° 6, au premier étage.

Une situation stressante pour les riverains

Ce triple incendie a créé de l'émoi dans le quartier situé route de Monistrol. L'OPAC, propriétaire des bâtiments, est représenté depuis lundi matin avec son responsable de secteur. "Il connaît les familles. On va être vigilant pour ne pas vivre de nouveau départ de feu. Cette situation doit être stressante pour tous les habitants. On va s'assurer que tout le monde va bien", témoigne sur place Blandine Proriol, la présidente de l'OPAC.

Un immeuble avec 30 personnes évacué

Le troisième incendie a entraîné l'évacuation de tout l'immeuble, soit environ une trentaine de personnes. L'appartement détruit était actuellement inoccupé suite à un départ de feu il y a quelques semaines, éteint par les occupants.

Le nombre de personnes à reloger restait à déterminer lundi en début d'après-midi. Plusieurs appartements vides étaient à disposition si besoin à La Cumine.

Les gendarmes ont ouvert une enquête commune à ces trois feux pour établir le lien éventuel et les causes exactes en s'appuyant sur les analyses de techniciens de la gendarmerie.

Lundi matin, un premier feu a mobilisé une quinzaine de gendarmes au premier étage d'un immeuble HLM de Saint-Sigolène, à La Cumine.

Un père de 42 ans et son fils de 20 ans ont été incommodés par les fumées en tentant d'éteindre le feu qui a pris sur un matelas. L'origine électrique semblait privilégiée.

Alors que les secours venaient de partir, un nouvel appel a été lancé auprès du centre opérationnel des pompiers. Un autre feu venait de prendre dans le même appartement, dans la chambre voisine à la première. Le courant électrique aurait été remis entre-temps.

Une femme de 57 ans, habitante d'un immeuble voisin, a été prise par les émotions et victime d'un malaise. Cette femme de 57 ans a été évacuée sur les urgences de Firminy.

Et on apprend ce lundi qu'un nouveau feu embrase un appartement dans le même HLM La Cumine. Un appartement est embrasé.

Ce lundi à 8 h 30, un détecteur de fumée a réveillé deux locataires d'un appartement situé au HLM La Cumine à Sainte-Sigolène.

Le feu a pris dans une chambre d'un appartement de 80 m2 au premier étage. Le père de famille de 42 ans et son fils de 20 ans ont éteint le feu avec des bassines d'eau.
Ils ont été incommodés par les fumées et ont été pris en charge par une quinzaine de pompiers. Ils ont été évacués sur l'hôpital de Firminy.

Environ 25 personnes ont été sorties de l'immeuble de quatre étages pendant l'intervention des secours qui ont ventilé les parties communes. Le feu a généré beaucoup de fumée noire dans les cages d'escaliers.

Selon les premiers éléments, le feu aurait pu partir d'un court-circuit sur une multiprises. Le matelas et le mobilier brûlés ont été sortis de l'immeuble.

Le match entre les deux premiers a encore fini sur un score nul. Mais c'est suffisant pour permettre à Saint-Germain-Laprade de monter en Régional 3. Comme Monistrol, les Saint-Germinois étaient promus en D1.

Quelques minutes de flottement avant la délivrance. Branchés sur Radio District, les dirigeants de Saint-Germain ont appris qu'Arsac a battu 2-1 Bains/Saint-Christophe. Ce résultat permet ainsi ainsi à Saint-Germain de compter quatre points d'avance sur le troisième avant le dernier match.

Cette célébration de la montée, Saint-Germain a pu la partager brièvement avec Monistrol, son adversaire du jour, assuré de la montée et du titre de champion. Saint-Germain a longtemps mené au score mais Monistrol a égalisé dans les arrêts de jeu. C'est sans conséquence pour Saint-Germain qui retrouve le championnat régional après dix années de purgatoire au niveau départemental. Saint-Germain était jadis un club pilier de région et a joué jusqu'en R1 (appelé DH à l'époque) pendant quatre ans.

Après avoir touché le fonds, le club est reparti de l'avant. Promus cette saison en D1, les Bleus montent directement en R3.

SAINT-GERMAIN-LAPRADE : 1

MONISTROL-SUR-LOIRE 2 : 1

But pour Saint-Germain-Laprade : Killian Hugon (23e)

But pour Monistrol : Théo Jamet (90e + 3)

Saint-Germain-Laprade : Thibaud Soleilhac, Thomas Rocher, Bastien Nouvet, Paul Gentes, Vivien Maury, Loïc Bastie, Lucas Moreau, Lucien Jamon (cap.), Emerick Guldemann, Simon Bastie, Killian Hugon, Romain Cardoso, Jérémy Gonnet, Abdoulaye Diallo

Monistrol : Teddy Bouteille, Alexis Dupon, Sacha Mazet, Baptiste Ouillon, Clément Fayolle (cap.), Mathis Pinto, Jérémy Cellier, Théo Jamet, Aurélien Girardet, Maxime Gacon, Corto Robert, Lucas Bardel, Lucas Bouilhol, Flavio Farieri

Arbitre : David Lepinay

Fumigènes et chant pour fêter la montée

Dimanche, le jeune Simon Bouyer du Blavozy Boxe Française a gagné sa demi-finale avant de tomber sur plus fort en finale des moins de 80 kg à l'Open de France de savate au Puy-en-Velay.

Guidé par son coach Guy Mazella, poussé par son public, Simon bouyer a serré les dents et réussi à faire abstraction de cette cheville droite qui s'est tordue à l'entraînement quatre jours plus tôt.

Lui qui ne pensait pas atteindre la demi-finale dans ces conditions a combattu pour la victoire contre un boxeur qui l'avait déjà dominé il y a un mois en finale de la Coupe AURA.

Forcément déçu de la défaite en finale, l'adolescent de 17 ans de Saint-Pierre-Eynac dispose d'une marge de progression qu'il s'agira de façonner. Adepte du combat, il a montré ce week-end en assaut qu'il peut exister aussi dans cette discipline qui mise davantage sur la technique que sur la force.

"C'était une belle finale. Simon a perdu contre plus fort", commente Guy Mazella, entraîneur et président du Blavozy Boxe Française. Après sa troisième place aux championnats de France espoir en combat, cette deuxième place est le meilleur résultat de Simon Bouyer sur la scène nationale.

Elisa Allemand, elle, prend la troisième place. Dimanche matin, la jeune boxeuse de 17 ans a perdu en demi-finale contre la future lauréate dans la catégorie des moins de 52 kg.

Dans le match décisif, Saint-Germain/Blavozy a surclassé Beaurepaire (26-15) samedi soir devant 600 supporters et signe définitivement son maintien en Nationale 2.

C'était le match de la mort : une défaite signait la relégation pour Saint-Germain/Blavozy. Tout autre résultat était profitable aux promues. Dans la lignée d'une deuxième partie de saison revigorante, le SGBHB s'est rapidement envolé au tableau d'affichage samedi soir dans son gymnase de la Plaine, devant des gradins pleins à craquer. Une affichette indiquait "complet" sur la porte de la salle.

Après un début de saison catastrophique, les handballeuses, pourtant vainqueures de la Coupe de France régionale en 2022 et invaincues toute une saison en N3, ont éprouvé des difficultés à se mettre au diapason de la N2. "C'était trop facile l'an dernier. Il y a une marche entre la N3 et la N2", estime la coach Jamila El Feneri qui a pris les rênes cette saison et les lâchera suite à une mutation professionnelle. Elle loue la capacité de réaction et d'introspection de son groupe. "Le groupe et le staff, tout le monde s'est remis en question. Les filles ont été sérieuses, ce sont des acharnées du travail. On a su totalement inverser la saison. Après 7 défaites dans la première phase, on doit finir à 8 victoires sur la phase retour."

Le SGBHB est 3e de la phase retour. Au coup de sifflet final, la joie était totale entre les joueuses, les anciennes et le public. Le maintien fait autant plaisir qu'une victoire en Coupe de France.

SAINT-GERMAIN/BLAVOZY : 26

BEAUREPAIRE : 15

Buteuses : Emma Alvergnas 1 but, Laila Bayard 7, Anais Gagne 5, Sabina Karupovic 6, Maelle Marcoux 1, Mathilde Masson 2, Lena Paulhe 3

Gardiennes : Alizée Lemos 18 arrêts

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Une semaine après les championnats de France, Le Puy-en-Velay est le théâtre de l'Open de France de savate boxe française. Parmi les 125 boxeurs, on retrouve trois combattants du club de Blavozy.

Le club ponot « Le Puy Savate Boxe » est à la manoeuvre pour cette compétition nationale qui s'est installée dans le gymnase de Guitard au Puy-en-Velay. Pour cette épreuve de savate, 125 boxeurs et 175 assauts sont prévus au total, en catégories junior et senior. De l'avis des spécialistes, le niveau observé ce samedi n'a rien à envier à celui des championnats de France.

Le Puy Savate Boxe organise mais ne dispose d'aucun combattant. Côté Haute-Loire, on retrouve trois licenciés de Blavozy Boxe Française, guidés par Guy Mazella.

Dans les moins de 85 kg, Eric Mazella n'a pas réussi à passé le cap du premier combat, en 8e de finale contre Thomas Rouy de Cognac. Dans cette discipline où la technique prend le dessus sur la force, il lui a manqué quelques touches sur son adversaire qui s'impose à la majorité des juges.

Pour les deux autres assauts blavoziens, cela s'est beaucoup mieux passé. Elisa Allemand, en moins de 52 kg, a montré toute sa souplesse et ses qualités techniques face à Chanelle Lorancy de Cannes. Elle se hisse en demi-finale prévue dimanche matin à partir de 9 heures.

Simon Bouyer, 17 ans lui aussi comme Elisa Allemand, disputera aussi les demi-finales en moins de 80 kg. Ce samedi, il a passé l'obstacle du quart face au Breton Paul Gardy des Tricolores de Lochrist.

Une Française de 24 ans, originaire de Saint-Pal-de-Mons, a vu ses affaires détruites dans l'incendie de la maison où elle était hébergée suite à une intervention des forces spéciales pour neutraliser un terroriste dans l'habitation mitoyenne. Elle raconte.

Flavie Roche, 24 ans, voyage à travers le monde. Etudiante à l'Université de Grenoble, elle est en césure pour réaliser ce périple à travers les pays et développer l'apprentissage des langues. Depuis quatre mois, elle est en Asie centrale pour apprendre le Russe.

Une opération des forces spéciales qui tourne mal

Depuis dimanche dernier, en séjour au Kirghizistan, elle était accueillie dans une maison du village de Dmitrievka, à 30 km de la capitale. Un village isolé qui compte plus de chèvres et de vaches que d'habitants. Une bourgade tranquille jusqu'au 17 mai quand les forces spéciales ont voulu interpeller un terroriste dans la maison mitoyenne. L'homme s'est défendu, est allé se réfugier dans la maison de Flavie, a lancé des grenades et tiré des coups de feu, ce qui a causé un incendie. Il a été abattu dans l'opération. "Il est mort dans mon lit", raconte la jeune femme originaire de Saint-Pal-de-Mons et heureusement absente cette nuit-là.

Elle a découvert la situation le lendemain. Toute la maison a été détruite dans l'incendie. Flavie avait gardé son téléphone et son passeport. Une autre chance. Mais elle a perdu toutes les affaires accumulées depuis onze mois, et son matériel de voyage. 18 Russes et 1 Bélarus qui séjournaient dans la même habitation ont encore perdu davantage.

De la charité de la population sur place

Depuis Flavie Roche a été en contact avec le consulat de France. Sur place, la population se mobilise pour aider les sinistrés, les habiller et les nourrir. "C'est difficile aujourd'hui de se projeter quand on a tout perdu. J'essaie de positiver."

A Saint-Pal-de-Mons, ses parents suivent l'évolution de la situation. "On lui fait confiance. Ce qu'elle a perdu, c'est matériel, l'important, c'est qu'elle va bien", indique Didier, le papa.