samedi, 01 avril 2017 07:50

Un faucheur volontaire soutenu dans sa démarche devant la gendarmerie

Les soutiens à Julien Joubert (à droite) sont venus devant la gendarmerie de Rosières où il était convoqué.||| Les soutiens à Julien Joubert (à droite) sont venus devant la gendarmerie de Rosières où il était convoqué.||| Photo La Commère 43|||

Jeudi après-midi, plusieurs organisations (Confédération Paysanne Haute-Loire, Nature et Progrès 43, le Collectif 43 sans OGM, le Réseau Ecologie Nature Haute-Loire) ont participé à une action de soutien à Damien Joubert convoqué en gendarmerie de Rosières pour sa participation à un fauchage de colza muté.

Damien Joubert, 26 ans, était convoqué jeudi à la gendarmerie de Rosières pour être auditionné sur sa participation le 26 novembre 2016 à un fauchage de parcelles d'essai de colza muté dans la région de Dijon, au côté de 70 autres Faucheurs Volontaires venus de toute la France. Revendiquant pleinement leur acte de "désobéissance civique", ils ont demandé la mise en place d'un moratoire concernant ces variétés végétales rendues tolérantes aux herbicides (VrTH).

"Nous refusons les OGM dans nos champs et dans nos assiettes. Alors que la culture des maïs OGM a été interdite en France, autoriser la libre circulation de colza muté non étiqueté est parfaitement incohérent. Ces plantes rendues tolérantes aux herbicides conduiront inévitablement à une utilisation accrue d'herbicides. Par ailleurs, la contamination massive des autres champs de colza, ainsi que de toutes les autres cultures agricoles et des plantes sauvages et apparentées, sera inévitable", affirment plusieurs organisations venus soutenir le faucheur volontaire qui participait à sa première action.

Dernière modification le jeudi, 20 avril 2017 09:44