vendredi, 17 février 2017 18:07

Puy-en-Velay : poursuivie pour avoir soutenu l'Etat islamique sur Facebook

Photo d'illustration.||| Photo d'illustration.||| |||

Il y a quelques semaines, le service de renseignement territorial du commissariat de police du Puy-en-Velay identifiait une femme qui, sur son compte Facebook, avait publié une mention dans laquelle elle indiquait soutenir l'État islamique. Devant le mécontentement, la colère et l'incompréhension de ses "amis", elle supprimait rapidement sa publication.  

Le Parquet du Puy était avisé de ces faits et une enquête était ouverte du chef d'apologie du terrorisme.

Vendredi matin, les enquêteurs se rendaient au domicile de la mise en cause au Puy-en-Velay. La jeune femme de 22 ans était interpellée et placée sous le régime de la garde à vue. Une perquisition de son logement était opérée sans délai et ne permettait pas de découvrir d'élément suspect.

De retour au commissariat, elle était entendue. Son portable faisait l'objet d'une analyse minutieuse menée par un spécialiste en cybercriminalité. Là encore, il n'était découvert aucun fichier, qu'il soit audio vidéo ou autre, en lien avec les faits reprochés. Aucune connexion suspecte n'était par ailleurs mise en évidence.

La jeune femme ne donnait pas vraiment d'explication sur ses motivations. Les enquêteurs s'accordaient à penser qu'elle aurait plus agi par provocation que par idéologie ou quelconque conviction religieuse.

La mise en cause a reçu une convocation devant le tribunal correctionnel du Puy pour apologie publique d'un acte de terrorisme au moyen d'un service de communication. Ce délit, prévu par le code pénal, peut être puni de 7 ans d'emprisonnement et 100 000 euros d'amende.

A l'issue de la garde à vue, elle était placée en rétention judiciaire dans le cadre d'un extrait pour écrou dont elle faisait l'objet pour une affaire de menaces réitérées de crime.

Elle était présentée au magistrat qui décidait son incarcération immédiate à la maison d'arrêt de la Talaudière où elle a été escortée pour y purger une peine d'un mois de prison ferme.

Dernière modification le vendredi, 17 février 2017 18:41