Les parents d'élèves de l'école publique d'Aurec-sur-Loire se mobilisent pour empêcher la fermeture d'une classe en élémentaire. Des manifestations sont prévues et une pétition circule.

"Touche pas à mon école", "Non à la fermeture de classe", "Non aux classes surchargées". A Aurec-sur-Loire, la mobilisation s'organise et s'affiche sur les grilles de l'école pour empêcher la fermeture d'une classe, décidée la semaine dernière par l'inspection académique.

Sur la proposition de carte scolaire 2017-2018, l'école élémentaire perd sa 11e classe. Les prévisions sont de 247 enfants à la rentrée de septembre 2017 contre 257 cette année. Le seuil de fermeture est à 260. "On ne compte pas dix enfants des gens du voyage parce qu'ils ne viennent pas toute l'année. Ils existent bien pourtant", argumente Myriam Duclos, la présidente des parents d'élèves, avant de prolonger la réflexion : "L'école compte aussi 8 enfants handicapés. Avec cette fermeture, leur accueil ne pourra pas être d'aussi bonne qualité. Tout le monde va y perdre."

Un coup dur pour une école qui avait obtenu deux créations de poste ces dernières années, en 2008 et 2014.

Mercredi matin, les parents ont occupé l'école publique, rue du 8-Mai-1945. Ils ont également manifesté aux ronds-points de la ville et dans le centre-ville. Une pétition circule, 400 signatures ont été récoltées. Ils ont prévu de continuer le combat, au moins jusqu'à vendredi, jour de la réunion du Conseil départemental de l'Education nationale. "On demande à être reçus et entendus", annonce Myriam Duclos.

"En 2017, l'école sera en travaux et va profiter d'une belle rénovation. Mais si elle se vide de ses enfants, c'est pas la peine. On subit les réformes scolaires et on constate de la défiance vis-à-vis de l'école publique. En maternelle, on a subi 25 pertes, ces enfants sont partis dans le privé