L'association "Soutenir Renaud au Népal" va être dissoute et les fonds restants redistribués pour des actions humanitaires ici et au Népal.
L'association avait été créée le 11 novembre 2015 pour venir en aide à Renaud Meyssonnier, domicilié à Monistrol-sur-Loire, parti en mai 2015 à la découverte du monde, arrêté le 17 octobre et condamné à un an de prison au Népal. La libération anticipée de Renaud le 9 juin était intervenue après 7 mois et 24 jours d'emprisonnement.
L'association de soutien sera donc logiquement dissoute et les fonds encore disponibles (7 800 euros) utilisés pour une moitié à des actions en faveur du Népal et une autre moitié à d'autres actions essentiellement sur le territoire.
3 800 euros pour des actions au Népal
Quatre associations d'origine française, très impliquées au Népal et travaillant en collaboration avec les Népalais ont été retenues et recevront chacune 700 euros.
Grandir au Népal, une ONG présidée par Jean-Pierre Frachon qui travaille pour améliorer les conditions éducatives des enfants népalais, les plus pauvres, de caste inférieure, en leur permettant de suivre une scolarité qui débouchera sur une orientation professionnelle. http://www.grandir-au-nepal.org
Les enfants de Kavresthali, une association venant en aide aux jeunes népalais (notamment avec les uniformes scolaires) créée par Claire Butez.
http://lesenfantsdekavresthali.over-blog.com/
Bring Thought To Action, une ONG fondée par David Padovani pour soutenir et accompagner les sinistrés après le tremblement de terre.
http://www.bring-thoughts-to-action.com/
Main Dans La Main Autour du Monde, une association humanitaire qui intervient sur le terrain afin d'identifier avec les populations, leurs besoins prioritaires, d'élaborer ensemble un projet et de les accompagner jusqu'à l'autonomie. http://mdmam.org
Un détenu au Népal que Renaud a rencontré dans la prison de Katmandou et dans une situation critique. Il purge onze années de peine pour un dépassement de visa.
L'association mettra à disposition de l'action menée par Renaud pour faire libérer ce prisonnier la somme de 1000 euros, qui servira de levier à cette nouvelle action. Il lui faudra trouver, via le financement participatif, 2700 euros supplémentaires. Une souscription est ouverte depuis le 5 décembre.
https://www.okpal.com/projects/EuQBF9S062WTsWl0
Actions en France : 3 990 euros
Les subsides seront versés à raison de 665 euros par association.
Aide à une enfant stéphanoise, Marie, âgée de 3 ans, atteinte de la maladie de Marfan, une maladie génétique rare qui a des conséquences sur les tissus conjonctifs qui deviennent hyperlaxes, développe des problèmes cardiaques (dilatation de l'aorte), des problèmes orthopédiques, port d'un corset jour et nuit, des soucis ophtalmologiques avec risque de cécité. Des interventions chirurgicales sont prévues dans tous ces domaines.
Sarira, association yssingelaise, créée le jeudi 7 juillet, pour améliorer l'accueil d' une famille originaire du Kosovo https://www.facebook.com/sarirayssingeaux/
La Fée des Bulles, association créée par des médecins et des artistes professionnels qui aident l'enfant et sa famille à mieux vivre l'hospitalisation en hématologie et en cancérologie.à Saint Etienne et à Lyon http://www.lafeedesbulles.fr/
APPEL, association connue via le trail du 15 août au Mézenc, qui a pour but d' améliorer le quotidien des enfants hospitalisés dans les services d'hématologie, d'oncologie à Lyon et à Saint Etienne. http://www.traildumezenc.fr/pourquoi-ce-trail/
A.L.I.S. Association pour le logement et l'insertion sociale à Brioude engagée depuis de nombreuses années dans la lutte contre les violences conjugales
Handicap International, organisation de solidarité internationale indépendante et impartiale, qui intervient dans les situations de pauvreté et d'exclusion, de conflits et de catastrophes œuvrant aux côtés des personnes handicapées et des populations vulnérables. http://www.handicap-international.fr/association
Et Renaud écrit... en attendant de repartir
Depuis son retour, Renaud Meyssonnier est plongé dans l'écriture de ces sept mois de mésaventures au Népal et de soutien en France. "Je reprends le journal que j'avais écrit en prison et le documente avec les coupures de journaux, le site de l'association, les milliers de mails échangés durant cette période... En écrivant cette histoire, je mesure encore mieux l'importance de la mobilisation dont ma famille et moi avons bénéficié.
Cette écriture est un travail de résilience, de libération, je ne pardonne pas mais je n'ai pas non plus de rancune : je cherche à comprendre. Je repartirai en voyage quand j'aurai fini d'écrire."
