jeudi, 24 novembre 2016 18:21

Mouvement de grève chez Socotec pour dénoncer la dégradation des conditions de travail

Sept des onze salariés ont participé au mouvement au Puy-en-Velay.||| Sept des onze salariés ont participé au mouvement au Puy-en-Velay.||| |||

Jeudi 24 novembre, à l'appel des syndicats, les salariés de Socotec France étaient en grève pour dénoncer l'évolution de leurs conditions de travail. Sept des onze salariés ont suivi le mouvement au Puy-en-Velay.

Une grève nationale reconductible a eu lieu jeudi à Socotec France, un organisme de contrôle et prévention, à l’appel d’une intersyndicale CFE CGC, CFTC, CGT et FO.

Socotec France, qui compte quelque 4 000 salariés en France, dont 11 en Haute-Loire, a fait l’objet d’un second LBO (achat à crédit) en 2013. L'Etat, via la Caisse des dépôts et consignations, a cédé ses parts au Belge Cobepa et à Five Arrows/Rothschild pour un montant avoisinant les 500 millions d'euros (fonds de pension).

"Depuis, les salariés subissent des pressions économiques condamnables imposées à travers les nouvelles orientations stratégiques d’une nouvelle direction générale totalement aveuglée par l’obtention des seuls critères financiers imposés par les actionnaires, et qui génèrent notamment des risques psychosociaux dans l'entreprise. Il est paradoxal que ceux qui interviennent pour assurer la sécurité du public et des citoyens soient confrontés à une telle dégradation de leurs conditions de travail", déplore Laurent Foultier, délégué du personnel.

"Il en résulte la destruction du collectif de travail, de l’éthique, une accoutumance au risque, la diminution importante du niveau de qualité du travail, des prestations, l’insuffisance de formation et de maintien des compétences, des suppressions dommageables d’emplois qui cacheraient un plan social pour le personnel administratif comme pour les intervenants considérés « pas assez rentables », sans compter le devenir des contrôleurs techniques."

"Les avantages sociaux fondent comme neige au soleil. Les nouveaux embauchés ne disposent pas de la prime d'ancienneté. On nous rogne le remboursement des frais de repas ou on nous prive de l'intéressement ou de la participation aux bénéfices."

Dernière modification le jeudi, 24 novembre 2016 18:36