jeudi, 27 juillet 2017 13:47

Comment la Garantie Jeunes leur a servi de tremplin dans la vie active

Estelle Allemand a décroché un CDI à l'issue d'un an de contrat aidé.|Simon Michel a ouvert son salon de tatouage au Cheylard.||| Estelle Allemand a décroché un CDI à l'issue d'un an de contrat aidé.|Simon Michel a ouvert son salon de tatouage au Cheylard.||| Photo La Commère 43||||

La "Garantie Jeunes" est proposée aux jeunes de 16 à 25 ans, sans emploi, non engagés dans une formation, sortis de la scolarité avec une allocation mensuelle. Un dispositif qui a servi de tremplin à des jeunes. Ils témoignent.

Estelle Allemand ne cesse de le répéter. "La Garantie Jeunes a été une chance pour moi." A 25 ans, cette habitante de Raucoules a décroché en début d'année un CDI à la Croix-Rouge Française après un an de contrat aidé dans cette structure à Monistrol-sur-Loire. Après avoir obtenu un BTS Management des unités commerciales au Puy-en-Velay, un bac + 2, elle voulait poursuivre en alternance avec un licence dans les ressources humaines. Mais après plusieurs semaines de recherche, aucune entreprise ne souhaite l'engager. "C'est le cercle vicieux. On reproche un manque d'expérience, mais on ne vous  laisse pas l'occasion de faire vos preuves, c'est décourageant."

"On m'a mis en confiance"

Elle se tourne alors vers la Mission locale de la jeune Loire et ses rivières et intègre la Garantie Jeunes. Ce qui lui assure une allocation mensuelle de 472,37 euros et l'engage dans un processus de recherche active d'emploi ou de formation. "La Mission locale m'a paru plus accessible que Pôle emploi avec une attention toute particulière. On m'a clairement mis en confiance alors que je sortais d'une période difficile. Ce n'est pas de l'assistanat car on est dans une recherche poussée."

Il a créé son salon de tatouage

Simon Michel, 23 ans, est aussi ressorti de la Garantie Jeunes avec un bilan positif. Originaire de Grazac, il a ouvert son salon de tatouage au Cheylard en février. "Ce dispositif m'a permis d'avancer plus vite dans mon projet. Il fallait trouver au moins 8 stages sur l'année. J'ai découvert plein de métiers très différents comme électricien, menuisier. Et j'ai aussi fait un stage auprès d'une tatoueuse, ce qui m'a conforté dans mon projet. La Garantie Jeunes m'a apporté une aide financière et un cadre pour avancer. Ce fut un bon coup de pouce."

La Garantie Jeunes dans le détail

La garantie jeunes s’adresse aux jeunes de 16 à 25 ans qui sont ni en emploi, ni en formation, ni en scolarité et qui ont un revenu inférieur à 472,37 €.

C’est un accompagnement sur 12 mois en 2 temps : un temps collectif de 4 à 5 semaines encadré par des conseillers en insertion professionnelle. Divers ateliers sont proposés : logement, santé, CV, lettre de motivation, simulation entretien, pôle emploi, budget, sport, visite entreprise, intervention de chef d’entreprise ; un temps individuel de 11 mois où le jeune est soit en emploi, soit en stage, soit en formation.

"C’est donc un dispositif donnant-donnant. Le jeune touche une allocation de l’État de 472,37 € par mois s’il est dans l’action. Cette allocation est cumulable avec des revenus professionnels jusqu’à 300 € et ensuite elle est dégressive", signale Virginie Granger, conseillère en insertion sociale et professionnelle.

Contact : 04 71 65 73 73

Dernière modification le mardi, 01 août 2017 14:24

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