La satisfaction est générale chez les agriculteurs. Certes la quantité est moindre par rapport à 2016 mais la qualité est largement supérieure.

La saison des foins touche à sa fin. Cette année, la qualité est au rendez-vous. Quel que soit le secteur, l'herbe a poussé, accompagnée des nutriments nécessaires au besoin des bêtes. "On n'a pas à se plaindre", reconnaît Jean-Claude Chapuis à Grazac. "L'herbe est venue avec le sec cette année. L'an dernier, elle était venue avec l'eau." Un détail qui change tout. Ces dernières semaines, la météo a permis aux machines de tourner à plein régime et aux agriculteurs de faucher, faner, andainer, presser et enrubanner sans subir la pluie.

En comparaison avec 2016, le rendement 2017 est de l'ordre de 4-5 tonnes par hectare contre 7-8 en 2016. Des données à relativiser selon la qualité des terrains et les secteurs.

Dans le Mézenc, les foins se sont faits en plusieurs étapes, début juillet puis entre le 13 et le 17. "Certes, on a 25-30 % de foin en moins mais on gagne au change. En 2016, le foin était parfois immangeable. Cette année, la cistre ressort bien, c'est un bonheur de la sentir", apprécie Philippe Brun des Estables.

"Le foin a été ramassé dans de bonnes conditions", confirme Hubert Guillaumond, éleveur à Saint-Ferréol-d'Auroure. "Si on a des orages après le 15 août, peut-être pourrons-nous avoir du regain à l'automne. Mais ce sont surtout les vaches qui vont pâturer et en profiter."