Mardi, trois syndicats appelaient à manifester dans les rues du Puy-en-Velay, appelant à l'abrogation de la réforme des retraites, l'augmentation des salaires, des pensions et des minimas sociaux, l'égalité professionnelle hommes-femmes, de l'argent pour les services publics et une politique de réindustrialisation du pays.
En tête de cortège, on retrouvait des représentants de la CGT, FSU et Solidaires, les trois organisations syndicales. Sur la banderole, déjà déployée au cours des derniers mois, les syndicats absents et qui n'avaient pas participé à l'appel à manifester, ont été cachés. Pour Pierre Marsein, il n'est nul besoin d'être nombreux en syndicats pour soulever les foules. "En 1936, des millions de Français étaient dans la rue, il n'y avait que deux syndicats."
Une manif avant le discours de Michel Barnier
Ils étaient à peine 400 pour cette manifestation de rentrée. Les syndicats promettent une suite. "Ce qui va donner le ton, c'est la déclaration de politique générale du gouvernement ce mardi après-midi."
Après les élections législatives et la nomination d'un Premier ministre issu des rangs des Républicains, dans un contexte continu de montée de l'extrême-droite, les syndicats espèrent mobiliser. "Le CV de bon nombre de ministres et secrétaires d'Etat est très souvent celui de la France la plus réactionnaire au service du grand patronat."
Boissy aux avant-postes
Derrière la banderole de tête, une autre banderole a retenu l'attention, celle de salariés de l'entreprise Boissy Chaussures de Laussonnes menacée de fermeture après que leur patron leur a annoncé qu'il avait refusé les productions pour la prochaine saison par manque de volumes de commandes. Il doit déposer un dossier au tribunal de commerce en octobre. Le juge décidera de la procédure, du maintien d'activité ou de la cessation.