vendredi, 31 mars 2023 06:58

Des manifestants contre le projet de méga-bassine de Sainte-Soline racontent

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Jeudi soir, entre 200 et 300 personnes étaient rassemblées devant la préfecture au Puy-en-Velay pour dénoncer les violences policières, observées ce week-end à Sainte-Soline (Deux-Sèvres) ou au cours des manifestations contre la réforme des retraites.

Jeudi à 19 heures, des appels à se rassembler avaient été lancés devant chaque préfecture de France. Au Puy-en-Velay, ils étaient entre 200 et 300. L'occasion d'écouter les témoignages de plusieurs manifestants de Haute-Loire, qui avaient fait le choix de se rendre à Sainte-Soline dans les Deux-Sèvres pour manifester contre un projet de méga-bassine.

Fabien et Martine, deux Yssingelais, s'y sont rendus de façon totalement pacifique. "Quatre groupes avaient été constitués pour permettre à chacun d'être identifié et de pouvoir manifester sereinement." Ce n'est pourtant pas ce qu'ils ont vécu et confient avoir eu peur.

Des manifestants tristes et en colère

"Après ce week-end, on est triste, choqué, en colère", évoque au micro Manon. Alors que le ministre de l'Intérieur a annoncé vouloir dissoudre le mouvement des Soulèvements de la Terre, les manifestants réclament "la dissolution de la Brav-M", cette section motocycliste de la police qui parcourait les champs sur des quads et ont été filmés en train de tirer à vue. "Gérald Darmanin a menti en disant que les policiers ne tiraient pas de LBD. Des vidéos prouvent le contraire."

"On ne dissout pas une révolte"

Une tribune est parue jeudi dans le journal Le Monde. Un manifestant capitolien a lu cette missive qui affirme : "Nous sommes tous des soulèvements de la terre. On ne dissout pas une révolte qui est multiple et vivante."

Quant à Renaud Daumas, conseiller régional écologiste, au nom de son groupe, a demandé "la fin de la politique violente du maintien de l'ordre".

Dernière modification le vendredi, 31 mars 2023 07:17

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