vendredi, 17 mars 2023 09:34

Président du collectif 384, il défend les enseignants du second degré affectés dans le supérieur

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Nicolas Domergue, professeur à l’IUT du Puy-en-Velay, préside le collectif 384 en France. Il entend défendre les intérêts des enseignants du secondaire mis à disposition de l’enseignement supérieur.

Nicolas Domergue est professeur d'informatique économie droit gestion à l'IUT du Puy-en-Velay. Professeur dans l'enseignement supérieur, il relève pourtant de l'enseignement secondaire. Comme 13 000 autres enseignants en France, il est mis à disposition de l'Enseignement supérieur par l'Education nationale.

Ils réalisent 40 % des heures du supérieur

"On représente 20 % des effectifs du supérieur. Pourtant, on donne 40 % des heures puisqu'on réalise 384 heures de cours, d'où le nom du collectif, quand un enseignant chercheur en assure deux fois moins."

Des avancées financières mais inégales

"Quand il y a des avancées financières, on n'y a pas droit", reproche l'enseignant d'IUT. "Avant, on avait une prime commune de 1200 € par an. Désormais, les enseignants chercheurs disposent d'une nouvelle prime qui à terme leur apportera 6400 €, plus une part individuelle qui peut aller de 4000 à 7000 €. On s'investit tout autant qu'eux et on n'y a pas droit. Nous, on va recevoir 3200 € mais c'est en-dessous du second degré."

1000 adhérents en France

Les enseignants des différentes universités de France, après avoir tenté des pétitions, ont fini par se regrouper pour se faire entendre. Et c'est le Ponot Nicolas Domergue qui a pris la tête de ce collectif, devenu association en octobre 2022. "On compte 1000 adhérents."

Pour mieux se faire entendre, ces enseignants menacent de ne plus accomplir les tâches administratives de leur établissement scolaire.

Dernière modification le vendredi, 17 mars 2023 10:43

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