Pour la cinquième manifestation depuis le 19 janvier, ils étaient entre 2600 et 5500 au Puy-en-Velay.
Cette baisse de la participation était attendue. Alors que la Haute-Loire est en vacances, les syndicats estiment rencontrer davantage de difficultés à mobiliser dans les entreprises, à prêcher leur parole.
Mais dépasser la barre des 2000 manifestants reste une belle performance au Puy-en-Velay. Ils étaient ainsi 2600 si l'on en croit les comptages de la préfecture, et 5500 selon une estimation des syndicats.
Après cet acte 5 contre la réforme des retraites, une pause va se faire jusqu'au 7 mars. Les syndicats veulent mettre "la France à l'arrêt".
Vincent Delauge s'est exprimé au nom de Force Ouvrière : "Nous allons user de notre outil, la grève, pour nous faire entendre. Mettre le pays à l’arrêt, cela veut dire aucun chantier, aucun atelier, aucune usine qui produit. A l’arrêt, cela veut dire pas d’école, pas de cantine, pas de ramassage scolaire. A l’arrêt, cela veut dire aucun bureau ouvert, aucun commerce ouvert et même les rideaux tirés partout où l’on peut. A l’arrêt, cela veut dire pas de poubelles ramassées, pas de transports, pas de service public."