vendredi, 25 novembre 2022 15:25

Sucs, Mézenc-Meygal, Haut-Lignon : trois territoires à la recherche d'une identité touristique commune

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Après une première collaboration initiée en 2017, trois territoires vont tenter de trouver une identité commune pour communiquer intelligemment dans le domaine touristique. Les Sucs, le Haut-Lignon et le Mézenc-Meygal ont trois ans pour cela.

Quand un touriste se balade dans le coin, il n'en a que faire des limites administratives. Cette idée est d'ailleurs aussi vraie dans plein de domaines.

De la Loire au Mézenc

En matière touristique, les communautés de communes des Sucs, du Haut-Lignon et du Mézenc Loire Meygal se sont rapprochés pour trouver un développement intelligent et partagé. Des rives de la Loire, au sommet de la Haute-Loire, des voies vertes aux plateaux, le projet est de trouver la complémentarité qui va permettre de faire fonctionner le tourisme sur toutes les saisons.

La première collaboration débutée en 2017 a abouti à quelques soutiens financiers pour arriver à diversifier l'offre, qu'elle soit menée par des collectivités ou des privés. On citera pêle-mêle la passerelle himalayenne, le Lugik Parc, la gare de Lantriac, le SIVOM du Meygal.

« On a une belle carte à jouer, il ne faut pas la rater », estime André Ferret, maire de Saint-Julien-Chapteuil, élu référent au projet touristique .

« N'allons pas vers la Disneylandisation ! »

Entre changement climatique et changement des mentalités, la réflexion doit permettre d'adapter la politique touristique aux usages. Avec l'idée d'un tourisme quatre saisons.

Quand on parle tourisme, les professionnels et les élus veulent s'ouvrir à des sous-catégories, pas encore suffisamment exploitées. Cela peut être un tourisme patrimonial, gastronomique, naturel. « Il faudra des actions concrètes », prévient Jean-Marc Fargier, le président du Mézenc-Meygal.

Sébastien, accompagnateur en montagne, en appelle à « des aménagements raisonnés sur l'ensemble des saisons. N'allons pas vers la Disneylandisation ! »

La ville proche reste un atout

Proposer sera une chose, le faire savoir en sera une autre. La digitalisation a évolué et demande encore davantage de finesse pour aller capter l'attention sur un marché forcément concurrentiel. Ce triple partenariat est l'occasion d'unir ses efforts. "On a aussi besoin du côté urbain. Les touristes, même en quête de nature et de calme, aiment se faire une journée au Puy-en-Velay", analyse Manon Chaussende, directrice de l'office de tourisme du Mézenc Meygal.

Carine Hornero, grâce à un financement de l'état, a été recrutée pour animer ce projet.

Dernière modification le vendredi, 25 novembre 2022 15:37

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