La Validation des Acquis de l'Expérience (VAE) fête ses 20 ans. Ce dispositif, qui peut permettre de faire reconnaître une expérience, un savoir-faire, par l'obtention d'un diplôme, est pourtant mal-connu auprès des salariés.

Cette semaine est justement l'occasion de mettre un éclairage sur la VAE. Aujourd'hui, il suffit de justifier d'un an d'expérience pour tenter sa chance. Même un bénévole peut en bénéficier. Dans la plupart des cas, les dossiers sont recevables. Les candidats les plus nombreux viennent de l'Education nationale. Suivent ceux qui travaillent dans la solidarité et la santé.

La VAE est parfois enclenchée dans une situation professionnelle compliquée avec un horizon obscur, un risque de licenciement, "alors qu'il faudrait plutôt le faire quand tout va bien, pour sécuriser un parcours professionnel", indiquent les organismes certificateurs de la VAE en Haute-Loire : Greta du Velay, CFPPA d'Yssingeaux, l’AFPA, Cap Emploi, la Mission locale du Velay, Pôle Emploi, le CIBC, le CFA ISVT, la MIFE Auvergne, la Direction départementale de l’emploi, du travail, des solidarités et de la protection des populations (DDETSPP 43).

"La VAE permet aussi aux candidats de gagner en confiance. Peu importe s'ils vont au bout, ils viennent se trouver une légitimité."

Et qu'on se le dise, le diplôme obtenu par la VAE est le même que celui qui sera passé par une voie plus classique. Qu'il s'agisse d'un CAP, d'un bac pro, d'un BTS.

Voir le programme de la semaine : programme semaine vae 43