mardi, 11 janvier 2022 19:47

Les salariés du sanitaire, médico-social et du social toujours en colère

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Mardi après-midi, devant la préfecture, 150 salariés des secteurs du sanitaire, médico-social et social public et privé ont renouvelé leur colère, un mois après la précédente mobilisation. Ils réclament toujours une revalorisation salariale et de meilleures conditions de travail.

Ils étaient moins nombreux ce mardi 11 janvier que le 7 décembre dernier devant l'Agence Régionale de Santé. Mais la colère reste la même. Et les revendications n'ont pas bougé. "On ne voit rien venir", se désole Amandine Rabeyrin, secrétaire CGT de l'Union départementale Santé Action Sociale.

Salaires et conditions de travail dans le viseur

Les représentants syndicaux et les salariés parlent d'urgence. "Les agents et salariés relevant des secteurs du médico-social et du social sont toujours écartés du bénéfice de l'augmentation des 183 €. C'est une solution inégalitaire et injuste", estime Amandine Rabeyrin. "Ras le bol des injonctions des financeurs qui exigent toujours plus d'activité avec moins de moyens", ajoute Axèle Gerbier, également secrétaire CGT.

Outre les salaires, les grévistes persistent à demander de meilleurs conditions de travail. Cela passe par "des réouvertures de lit" et "des embauches". "Le gouvernement continue de fermer des services, des lits, on nous demande d'être polyvalents, il n'y a pas assez d'embauches de personnels et nous sommes en effectif réduit au strict minimum."

Une audience en préfecture

Avant la campagne présidentielle, ce nouveau mouvement de grogne doit permettre de mettre le sujet de la santé et du médico-social parmi les sujets des candidats. En attendant, une délégation a été reçue mardi par le préfet et l'ARS. Le Conseil départemental, invité à y participer, ne semble pas avoir répondu à la proposition.

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