A l'appel du syndicat CGT Michelin, une grève a débuté vendredi midi et jusqu'à lundi matin sur le site de Blavozy. Les salariés de l'usine entendent montrer leur mécontentement sur les salaires en prévision des négociations avec la grande direction à Clermont.

Les ouvriers de Michelin Blavozy réclament une revalorisation des salaires. Selon les délégés syndicaux de la CGT, le compte n'y est pas et l'indice de certains ouvriers, est en-deçà du taux horaire de 10,48 €. Des 540 salariés, la CGT indique une participation de 80% des ouvriers. L'usine tournerait alors au ralenti, en s'appuyant sur 80 intérimaires.

"Depuis plusieurs semaines, tout augmente : l'électricité, le gaz, l'essence. Tout augmente, sauf les salaires. Le SMIC augmente de 3,2 % et les ouvriers n'en voient pas la couleur. Chez Michelin, il y a 6 indices en-dessous du SMIC", argumente Hervé Bancel, délégué CGT.

Une prime de 100 € a été versée sur le salaire de novembre. Mais les ouvriers veulent une hausse durable, sur les salaires. D'où cette grève suivie qui entend peser sur les négociations à venir, notamment les NAO de janvier à Clermont. "Il faut redonner du pouvoir d'achat et ça passe par les salaires."

Réaction d'Hervé Bancel, délégué CGT