Mardi après-midi, Force Ouvrière appelait à manifester devant le bâtiment de l'Agence régionale de la santé au Puy-en-Velay, avant une entrevue. Ce 15 septembre marque le début de l'application de l'obligation vaccinale.

Environ 150 personnes ont participé à une manifestation mardi après-midi devant l'antenne altiligérienne de l'ARS à moins de 24 heures de la mise en application de l'obligation vaccinale pour les soignants et plusieurs professions en lien avec le sanitaire.

En théorie, tout soignant non vacciné, ou qui n'a pas reçu au moins une dose, sera interdit de travail. Pascal Samouth, secrétaire de Force Ouvrière en Haute-Loire, s'agace : "On nous dit que l'hôpital est au maximum de ses possibilités et on s'apprête à dire au personnel de rester chez lui s'il n'est pas vacciné. Ça n'a ni queue ni tête. Et on crée de la division entre les salariés. Et comment expliquer qu'un gendarme est vacciné et pas un policier, qu'un cuisinier n'a pas d'obligation vaccinale mais une serveuse oui."

Céline, une soignante ponote, refuse de cautionner le pass sanitaire. "Pourquoi on ne laisse pas le choix. On sait très bien que ces vaccins, c'est du business."