dimanche, 29 août 2021 19:39

Laurent Wauquiez, ses partisans et ses opposants au rendez-vous sur le Mézenc

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Dimanche, plusieurs centaines de personnes étaient rassemblées sur le parking de la Maison forestière aux Estables pour la 10e ascension du Mézenc de Laurent Wauquiez, marquant sa rentrée politique.

Certains ont fait plusieurs heures de route pour venir soutenir le président Les Républicains d'Auvergne-Rhône-Alpes, qui a annoncé 72 heures plus tôt son renoncement à la primaire de la droite en prévision de la Présidentielle 2022.

Les premiers arrivés étaient les opposants au projet de 2x2 voies sur la RN88 entre Le Pertuis et Saint-Hostien. Le cordon de gendarmerie était dense et a constamment retenu les avancées des manifestants. Les organisateurs ont d'ailleurs dû déménager la scène en urgence, positionnée avec le Mézenc en fond. L'image carte postale était belle mais les opposants se trouvaient juste derrière.

Le Mézenc, un souvenir d'enfance

De nombreux maires et élus de Haute-Loire étaient de la partie pour cette fête de la famille Les Républicains de Haute-Loire et de son chef de file immuable.

Laurent Wauquiez marque son attachement à ce rendez-vous en ce lieu qui "résume tout ce en quoi je crois : l’enracinement, l’ancrage, l’amitié, la constance. J’y ai des souvenirs forts, des souvenirs qui remontent à l’enfance quand maman m’emmenait ici, qu’on s’arrêtait pour manger aux Estables puis qu’on gravissait cette montagne et j’avais l’impression d’être un héros."

Pourquoi il n'est pas candidat

L'homme politique est aussi revenu sur son choix de ne pas être candidat à l'élection présidentielle : "Aujourd’hui, force est de constater qu’aucun candidat ne s’impose à droite On peut le regretter, on peut s’interroger sur les raisons mais personne ne peut nier cette évidence : aucun candidat n’a aujourd’hui la force et la légitimité pour imposer sa candidature, comme Nicolas Sarkozy, Georges Pompidou ou le général De Gaulle ont pu le faire en leur temps. Pour être candidat à l’élection présidentielle, l’envie est indispensable mais elle n’est pas suffisante. Il faut sentir, au plus profond de soi, à un moment précis, qu’on est en situation de rassembler à la fois sa famille et les Français. Je considère aujourd’hui en conscience, que ce moment n’est pas venu pour moi."

Ses convictions réaffirmées

Il a aussi longuement rappelé ses convictions, marquées, lançant un message aux candidats de la droite. Il a cité le travail : "Les Français n’ont pas perdu le sens du travail, c’est le travail qui a perdu son sens avec les dérives de l’assistanat. Tant attaqué pour avoir dénoncé le « cancer » de l’assistanat, je n’ai jamais changé d’avis et comment ne pas le comprendre quand on voit toutes les difficultés actuelles de recrutement."

Il a évoqué l'argent public : "Quelle absurdité de laisser croire que la France peut dépenser sans compter « quoi qu’il en coûte » alors que nous dépensons déjà plus que tous les pays de l’OCDE. L’illusion de l’argent magique a un coût : nos impôts et nos dettes."

Il a encore exprimé sa vision de l'immigration : "Elle a doublé en vingt ans alors que nos capacités d’intégration sont saturées. Cette année, nous franchirons à nouveau des records de titres de séjour, de demandes d’asile, de mineurs isolés, d’immigrés illégaux avec
des conséquences démographiques de plus en plus dramatiques aujourd’hui."

Dernière modification le dimanche, 29 août 2021 21:38

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