jeudi, 01 juillet 2021 21:57

Pour FO "la réforme des retraites est toujours inacceptable"

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Mardi 29 juin, 80 personnes, au Centre Roger-Fourneyron au Puy-en-Velay, avaient répondu à l’appel de FO à un meeting revendicatif.

Déterminés et combatifs, les intervenants de tous les secteurs professionnels se sont succédé à la tribune pour illustrer le refus de l’utilisation de la crise sanitaire par les patrons et le gouvernement pour remettre en cause les droits et les libertés.


Tour d'horizon des sujets abordés

« Une avalanche d’argent public dans l’industrie » pour Michel Pinatel, métallurgiste. « Dans beaucoup d’entreprises, les résultats ont donc été plutôt à la hausse alors que les droits des salariés ainsi que les moyens d’action des représentants du personnel ont été réduits. Chez Harmony Jouets à Sainte-Sigolène, l’argent public a même servi à fermer l’établissement et à licencier les 17 salariés.

C’est pour cela qu’il y a eu pas mal de conflits, y compris dans notre département pour les emplois, les salaires et les conditions de travail. »


Du côté de l'enseignement

Rebondissant sur les annonces du jour du ministre de l’Education Nationale, pour Agnès Chichereau, professeure « le ministre a mis les enseignants et les élèves dans une situation intenable : la suppression de centaines de milliers d’heures de cours a rendu impossible toute préparation aux épreuves terminales pour faire la démonstration que le bac ne fonctionne plus dans le système actuel et qu’il faudrait donc le transformer en simple attestation de fin d’études, locale, basée uniquement sur le contrôle continu.

Nous revendiquons donc le retour aux épreuves terminales, ponctuelles, anonymes, disciplinaires et nationales du baccalauréat pour 2022. »

En matière de santé

« Dans les hôpitaux les personnels sont épuisés après plus d’un an de pandémie. Le délabrement des hôpitaux se poursuit. Pendant la crise Covid, le  Centre hospitalier Emile-Roux a réalisé  2 millions d’euros d'économies mais lorsque les syndicats demandent des embauches on leur répond  qu’ils serviront à  payer la dette ! La psychiatrie n'est pas épargnée non plus. Au Centre hospitalier Sainte-Marie avec la nouvelle tarification, ce sera une perte autour d’un million d'euros, cela représente 40 postes d’infirmiers.

Les 183 €, ce n’est pas un cadeau mais le résultat de la grève massive dans les hôpitaux le 15 juin 2020, réalisant l’unité avec les syndicats.»

Retrouvez l'appel lancé ce jour-là ici

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