jeudi, 03 juin 2021 13:07

Les accompagnants d'enfants handicapés réclament un statut et un salaire

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Les accompagnants d'enfants en situation de handicap (AESH) sont en grève ce jeudi. Ils réclament "un vrai statut", "un vrai salaire" et l'abandon des PIAL (pôles inclusifs d'accompagnement localisés) qui risquent d'aggraver la qualité de l'accompagnement.

En Haute-Loire, on compte environ 400 AESH. Il s'agit de professionnels nommés pour aider des enfants dans le cadre scolaire. Parce que ces enfants souffrent d'un handicap, ils disposent d'un adulte à leurs côtés pour les aider et leur permettre de progresser. Et pour l'enseignant, c'est un appui confortable.

Pour la troisième fois ce jeudi, des AESH ont affiché leur colère et se sont regroupés devant le bâtiment de l'inspection académique au Puy-en-Velay.

"Nous ne sommes pas des pions, nous sommes face à des êtres humains. Ce projet de PIAL demande de la flexibilité à souhait", regrette une représentante syndicale.

Le PIAL dans le viseur

Le PIAL est une nouvelle forme d'organisation voulue par l'Education nationale et qui demande à des AESH, non plus de travailler dans une seule école mais d'intervenir dans plusieurs écoles sur un secteur géographique. "Une AESH de Monistrol pourrait aussi aller à Valprivas", donne en exemple une professionnelle. "Le PIAL va être une catastrophe", pronostique une autre collègue. "On nous demande de suivre plus d'enfants avec moins d'heures. Les enfants s'attachent, la confiance est difficile à obtenir. Les parents ont aussi un rôle à jouer pour s'opposer à ce PIAL."

Dernière modification le jeudi, 03 juin 2021 13:38

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