lundi, 22 mars 2021 08:39

Elections régionales : un chef de file issu de la société civile pour les écologistes en Haute-Loire

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En Haute-Loire, les écologistes ont choisi Renaud Daumas comme chef de file, un maraîcher installé à Retournac, pour les élections régionales, pour l'instant toujours programmées en juin (13 et 20 juin).

La campagne est lancée et les Verts promeuvent leurs idées et affichent les visages des chefs de file. Alors que Fabienne Grébert a été choisie comme tête de liste, chaque département s'appuie sur un chef de file. En Haute-Loire, après Celline Gacon en 2015, c'est Renaud Daumas qui est en tête de groupe des écologistes.

L'écologie fait de bons scores

Ils comptent s'appuyer sur "les beaux scores" écologistes dans d'autres suffrages pour confirmer la tendance en juin prochain en Auvergne-Rhône-Alpes, notamment en Haute-Loire. "L'écologie est très demandée. On propose une alternative entre la droite identitaire populiste et le gestionnaire libéral. On propose de l'écologie sociale ou de la sociale écologie", met en avant Renaud Daumas.

Maraîcher et militant associatif

Âgé de 42 ans, Renaud Daumas est originaire de la Loire et a fait ses études dans l'Isère, l'Ardèche et la Drôme. Après avoir vécu à la ville et à la campagne, il s'est installé il y a quinze ans en Haute-Loire. Il est maraîcher sur la commune de Retournac. "Je ne suis pas né au Chambon-sur-Lignon", plaisante le quadragénaire en référence à Laurent Wauquiez. Se présentant comme militant d'aucun parti politique, il s'est montré actif dans l'univers associatif, à Nature et Progrès, à France Nature Environnement. Il a participé à la mise en place d'Amap à Monistrol, Saint-Just-Malmont et Retournac.

Les écologistes s'attendent à "une campagne très dure", surtout en Haute-Loire, "chez Monsieur Wauquiez".

Le sujet de la RN88 au coeur de la campagne

L'un des sujets de cette campagne sur le territoire sera évidemment le projet de la RN88, pour lequel Renaud Daumas milite contre le projet de déviation en 2x2 voies du Pertuis et Saint-Hostien. Celline Gacon rappelle de son côté que "le mouvement des Gilets jaunes était né autour du prix du carburant. "On a trop de dépendance à la voiture en Haute-Loire. Il faut rendre davantage concurrentiel le train et d'autres moyens de transports en commun".

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